Boards ! Une toute petite mise à jour aujourd'hui (Because, je ne suis plus en vacances et J'AI DU TRAVAIL... Etonnant, non ?). Je vous signale que les Message Boards (Autrement dit les Forums) de No Fauxxx sont désormais publics... Alors si vous voulez correspondre avec de gentilles américaines et de gentils américains (Ou canadiennes et canadiens) assez Queer(s) et relativement jeunes (De 18 à 30 et quelques années ?), il vous suffit de vous inscrire ICI. Evidemment, c'est en anglais (Message à caractère personnel : Miss F, inscrivez-vous ! C'est un bon exercice d'anglais et une jolie façon de nous croiser par message interposés. Don't you think ?).
Sur un Sweat Shirt de djeunz, il y avait écrit : "Le travail est un crime contre l'Humanité". Jusqu'à un certain point, je suis d'accord.
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Exercice de relaxation (Ou presque ?). Vers 20h00, allumez la TV. Fermez les yeux. Ecoutez... Vous en êtes persuadé... Vous êtes sur France 3 (Ou France 2) et c'est l'heure du JT. Que nenni ! Vous écoutez le Making Of de "Lilith", le deuxième film X d'Ovidie (Prod. Marc Dorcel).
Voilà. C'est tout l'effet que m'a fait ce Making Of (Que j'ai regardé cette après-midi). La Voix Off est terrible ! A croire que l'gars (C'est un homme qui parle) veut être journaliste... La Voix Off : "Changement total d'ambiance donc (La Voix Off fait la transition avec l'interview qui précède) pour une scène toute à la gloire de la beauté de la femme (Ouh ! Là c'est beau... Plein d'adjectifs !) et de son plaisir (Bref temps d'arrêt... Emphase sur le "En". La Voix Off baisse...) en solitaire". C'est fort, non ? Petit laïus de Marc Dorcel.... En résumé : "Moi je fais des films de couples mais là c'est un film moderne... Un film de femmes"). Et puis, tout au long du Making Of, Ovidie (Qu'en général, j'apprécie) fait sa conne... Zen et contente. Sans oublier la touche finale : "On finira donc comme on a commencé par une séquence lesbienne". Ah ! La Voix Off... Doucement phallocratique et digne d'un bon Capital sur M6 !
Marc Dorcel dit "Film de femmes", la Voix Off ajoute "Scènes lesbiennes" et, comme le souligne si élégamment Ian Scott, on sort de la sainte trinité pornographique "Pipe + Pénétration + Ejac(-ulation)" dans la plupart des scènes. OK. Mais je ne suis pas sûr que ce type de film fasse vraiment avancer la condition féminine. Vous me direz que je n'ai vu que le Making Of... Oui mais là, ça ne me donne pas trop envie de voir le film. Même si la femme, chez Ovidie, semble s'émanciper (On en attendait pas moins de Lilith), il me semble que l'on retrouve, dans "Lilith" (En tous cas dans les scènes montrées dans le Making Of) les canons du porno, des mâles gentiment dominateurs... Une exception notable : Titof qui, en mâle dominé (Enfin attaché, la femme reste à ses genoux... Qui est vraiment le dominant ? Le dominé ?), se fait tailler une pipe. Titof est d'ailleurs le seul dont j'ai trouvé l'interview convaincante. Dès que j'ai vu "Lilith" (Dans quelques mois ?), je vous en fais la critique... On ne sait jamais. Et si c'était un bon film (Auquel cas, je suggérerai à Ovidie de s'occuper elle-même du Making Of) ?
It's all about tits & tats. Il existe un site de cul dont je suis membre depuis le jour 1... Membre à vie ! Ce site, je n'en parle pas car j'y vais peu... J'y passe. Depuis quelques temps, ce site se meurt. La communauté (Ceux qui interviennent dans les forums, qui tiennent un journal en ligne, les modèles...) n'est plus aussi joyeuse. Je vais donc vous faire la publicité de ce site... Il s'appelle Inky Girls et il propose une Free Membership. Alors, pourquoi, ne pas y faire un tour, vous inscrire ? OK. Mais Inky Girls, de quoi cela parle-t'il exactement ? Euh... Comme son nom l'indique, de tatouages et de filles. C'est un site d'altporn qui montre des filles (Et rien que des filles) tatouées (Et même, pour certaines, TRES tatouées). Je vous laisse en lire ce qu'en pense le Jane's Sex Guide :
Toujours indécis ? Take the tour (Cliquez sur la bannière - Moins de 18 ans s'abstenir) !
Mon avis : Inky Girls est un site joyeux... Mais il n'est pas vraiment pornographique. Si vous voulez de la chatte, des filles qui se masturbent, se godent ou font des folies de leur corps, passez votre chemin (D'ailleurs, que faites-vous ici ?) ! Les photos sont prises dans un esprit très Pin-Up (Pensez à Vargas). On retrouve sur Inky Girls l'un de mes modèles préférés (Une amie ?) : Melissa. Vous trouverez aussi des forums, des journaux personnels (Des blogs ?) tenus par les modèles et les membres et deux ou trois choses tout à fait inédites (Les InkyBux(s) par exemple). Ce n'est pas exactement mon idée de l'altporn mais c'est fait dans un très bon esprit. Vraiment... Inky Girls, c'est bien. Fin de cette publicité tout à fait gratuite.
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Pour ceux qui auraient manqué mes aventures pornographiques (Et photographiques) sur MMIY (Ce blog !), j'attire votre attention sur le nouveau lien en haut (Et aussi en bas) de cette page : MEAT MARKET. Cliquez, cliquez, cliquez dessus (Moins de 18 ans s'abstenir) et SURPRISE !!!!!! Bon OK, ce n'est que du réchauffé et le layout de la page n'est pas définitif... Mais vous pouvez quand même apprécier l'effort. Bachibouzouk !
Les commentaires (Et autres réactions) sont évidemment les bienvenus.
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Portable envolé (Volé ?)... Courir à droite, à gauche... Galère. Finir Rue Dagorno et se voir donner une bouse de l'an 1000 (Exactement ce que je voulais). Je vous raconte : ce week-end, en pleine cohue (Lille – Marché de Wazemmes), je me suis fait voler mon téléphone. C'est CON... Mais "That's Life !". Si j'avais votre Phone Number (En anglais dans le texte)... Je ne l'ai plus. CQFD. Alors si vous pouviez me l'E-MAILER... Merci d'avance !
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Life goes on et ce week-end, j'ai lu trois BD signées Joann Sfar (Et Tanquerelle) : "Les Poupées de Jérusalem", "Le Cargo du Roi Singe" et "Promenade des Anglaises" qui sont respectivement les tomes deux, trois et quatre des aventures du Professeur Bell. Je ne suis pas un inconditionnel de Joann Sfar. C'est comme ça ! Les aventures du Vampire (Grand et Petit) ou du Chat du Rabbin ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable. J'ai tendance à trouver les albums de Joann Sfar un peu longuets... Ils sont intéressants, j'apprécie (Tout particulièrement) les textes (Moins les scénarios), le dessin est plaisant, mais bon... Longuets. C'est comme ça ! Je ne suis pas un inconditionnel de Joann Sfar (Ndla : je l'ai déjà écrit ça !). J'avais donc "délaissé" ces trois tomes des aventures du Professeur Bell achetés (Tous !) lors de leur sortie... C'est un tort (Enfin, je crois) car ces trois BDs sont vraiment bien : suffisamment anglaises (Pardon ! Ecossaises !), suffisamment Lovecraftiennes, suffisamment philosophiques (Et politiques), suffisamment pornographiques (Aussi !) pour me plaire... J'ai passé un vrai bon moment en les lisant. "Promenade des Anglaises" (Dessiné par Tanquerelle et écrit par Joann Sfar) est, très certainement, le tome le plus proche de H.P.Lovecraft (Ou, dans le rayon BD, de "La Ligue des Gentlemen Extraordinaires" de Alan Moore). Il y est même fait mention des Chiens de Tindalos et, de façon assez explicite, aux Grands Anciens. J'ai une tendresse particulière pour "Le Cargo du roi Singe" et sa charge (Au propre comme au figuré) contre l'aristocratie anglaise. Extrait :
Allez, soyez bon prince et admettons ensemble que la monarchie est le meilleur des systèmes pour les singes et les Britanniques.
Un personnage que j'aime tout particulièrement, c'est la cavalière espiègle aux tendances plus que masochistes et au sexe rasé que l'on trouve dans "Le Cargo du Roi Singe" et "Promenade des Anglaises". Extrait d'un dialogue entre le Professeur Bell et la cavalière :
- (Le Professeur Bell) Peut-être devrions-nous arrêter ? - (La cavalière) Pourquoi ? - Parce que c'est inconcevable. - D'un point de vue strictement médical, nous avons dépassé les limites du raisonnable. - Ah ? - Oui. Si on s'en tient à des considérations strictement hydrauliques, les testicules mettent environ 24 heures à se remplir. Sachant que chaque éjaculat en vide un, la raison voudrait qu'on n'aille pas au-delà de deux coïts consécutifs. - Faute de quoi ? - Faute de quoi, chaque orgasme supplémentaire mettra à mal la prostate, l'urètre et vraisemblablement le canal spermatique. Sans compter que les frottements engendrés, la hampe, le frein... - Vous vous ménagez trop. - Non. Je voudrais simplement éviter que cette passion sexuelle ne devienne une drogue. - Ca ou autre chose.
J'aime aussi beaucoup Mazock alias Humpty Dumty, le flic Catholique, Juif et Musulman (Depuis sa visite à Jérusalem dans "Les Poupées de Jérusalem" ?) et le Diable alias le Shaïtan, le méchant (Quoi que ?) des "Poupées de Jérusalem". Comme quoi je ne suis pas qu'un être lubrique dont la queue se dresse dès que l'on prononce les lettres S & M.
J'écris, j'écris... Mais vous ne savez peut-être pas qui est le Professeur Bell ? Pour plus d'informations, je vous renvoie à Pastis.org.
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Autre considération à caractère sexuel, d'après l'INSERM, une femme hétérosexuelle a (En moyenne) 3,4 partenaires dans sa vie. Un homme hétérosexuel a, quant à lui, 11,3 partenaires dans sa vie. A vous de voir...
Mardi soir (Merci le magnétoscope, encore une fois !), j'ai regardé "Skinhead Attitude", un documentaire de Daniel Schweizer diffusé sur Arte Lundi 21/09/2004. J'ai bien aimé ce documentaire... No Problemo (Comme dirait Homer). Je partage les critiques de KingMartov. Ce documentaire est (Là, je cite et j'adapte) : navrant d'inculture, d'amalgames, sensationnaliste. Il ne fait preuve d'aucune pédagogie et ne montre quasiment pas d'images d'archives de la première période... Pourquoi pas ? Oui, ce reportage est biaisé. Il est fait par un type (Je ne sais pas d'où il vient ?) qui a choisi de faire de la vulgarisation, de nous dire (Si j'ai bien compris) qu'il existe des "Bons Skins (Antiracistes)", des "Mauvais Skins (Racistes)" et que les "Bons Skins", lorsqu'ils adoptent les méthodes des "Mauvais Skins", deviennent des cons... Avec, en plus, un brin d'histoire (Les Skinheads de 1968 à nos jours) et de géographie (Les Skinheads en Europe et aux USA). Oui, il y a des amalgames, des raccourcis... Oui, il ne donne que peu de définitions (Qu'est-ce que le ska, la Oi... C'est quoi la musique de Skin ?)... Mais, personnellement, je pense qu'un documentaire truffé de définitions aurait été indigeste, qu'il n'aurait, au final, intéressé que ceux qui savent déjà. Idem si le reportage n'avait été qu'une longue interview de Laurel Aitken ou de Jimmy Pursey. Non. Moi, j'ai bien aimé ce reportage parce qu'il m'a permis de discuter (With My Love) de ce qu'était un Skinhead, d'expliquer pourquoi je me fais régulièrement traiter de Skinhead... Et pourquoi cela ne me gêne pas.
Et puis j'ai jeté un oeil sur ma collection de Cds et de LPs. Outre les disques de Punk (Plutôt 77 ou Rock) et tous les disques Made In USA (Agnostic Front, Warzone...) que je possède, j'ai aussi une bonne dizaine de Trojan Box Sets (Avec, en particulier, la Skinhead Reggae Box Set, la Rude Boy Box Set et le double CD Dancehall '69) ainsi qu'une bonne collection de disques de chez Stax Records. J'ai des Creepers blanches, de nombreuses paires de Doc Marteens... J'ai les cheveux rasés. Je préfère l'action à la réflexion... Et si j'étais un Skinhead qui s'ignore ? Le seul hic c'est que je déteste les étiquettes et les uniformes.
Ce disque-là, je l'ai aussi :
Et sur le sujet (Et parce que ce n'est ni prise de tête, ni très long à lire), je vous recommande le livre de Nick Knight "Skinhead" (Ed. Omnibus Press) qui vous explique comment, de 1968 au 80's, les Skinheads sont nés et ont évolués... Comment des fils de la Working Class anglaise, un peu paumés, ont choisi une idéologie (Un idéal ?) facile, faite de baston et de football, mais ABSOLUMENT PAS raciste (Tout du moins à l'origine). Ce livre contient également le Jim Ferguson's Fashion Notebook qui vous permettra de mieux savoir ce qu'est un look de Skinhead (Non ! Ce n'est pas une paire de jeans trop courte, des Doc Marteens et un crâne bien rasé... C'est plus complexe que ça !).
Le jour d'après. Je suis très fatigué... P'tit gars sportif (Ou homme sportif), je connais bien la fatigue physique. Depuis hier soir, je teste la fatigue psychique. Etonnant comme le fait de retenir (Ou libérer) ses émotions vous vide un Homme (Avec un grand "H" comme être humain)... Cela ressemble à une fatigue d'après tatouage : tu n'as pas mal mais tu te sens fébrile, à bout, besoin de refaire tes réserves.
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Ce matin, j'ai vu "Meisje", un film belge (Néerlandophone) de Dorothée Van Den Berghe. Un film diffusé Mercredi soir (Et enregistré par les soins de Ma Douce) sur Arte. C'est un premier film gentil qui parle des Femmes (Avec un grand "F" parce que j'aime les Femmes... La féminité). C'est un film de Femme... D'après moi (Mais c'est peut-être mon côté macho qui parle ?), cela se voit : il n'y a qu'une Femme pour parler des Femmes comme cela, avec autant de justesse... C'est un film de Femme dans lequel il y a (Aussi !) des hommes, des hommes touchants, féminins (Ou tout simplement humains ?) par bien des côtés... Des hommes normaux, Vous et Moi. Oskar, l'un de ces hommes, m'a fait penser à lui (Dessin de Psikonaute). Comprenne qui pourra.
Tous cela me donne envie de retourner à Brussel.
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Une initiative qui me plait bien : comme chaque année, Handicap International construit une Pyramide de Chaussures pour lutter contre les mines (Sous-munitions et autres). Cette année, c'est à Bastille, le Samedi 25/09/2004 de 10h à 20h (Pour les parisiens... Je fais un peu de parisianisme. OK ?). Pour signer la pétition en ligne, c'est ici.
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Jour tragique. Enterrement d'un être cher (Bon voyage Lovely Lady !). Je vous passe les détails... Veuillez déposer une pierre blanche. Merci. Tout ça pour dire ceci...
Si tu es catholique (Ce que je ne suis pas. Je ne suis pas baptisé. Tout ce qui suit n'est donc que pure spéculation...), lors du baptême, on t'asperge d'eau. Lorsque tu es mort, c'est ton cercueil que l'on asperge d'eau. Moi, j'ai trouvé cela crade... Et puis toutes ces histoires de vie après la mort, le Christ (Dieu ?) qui t'accueille et c'est super ! Le Paradis, c'est trop le kiff et ça valait vraiment la peine de se faire chier sur cette bonne vieille Terre ! Donnez ! Donnez ! Donnez ! Donnez-moi ! Dieu vous le rendra... Mon cul ? Bref, la cérémonie religieuse spéciale enterrement, ce n'est pas mon truc. Attention ! Je ne porte aucun jugement... Si cette grande mascarade produite par l'Eglise te plait : RESPECT. Moi, je ne comprends pas.
Conclusion : lorsque je serai mort (Demain ou dans 100 ans ?), merci de ne pas faire de cérémonie religieuse.
Et puis, tout le business de la mort me fait gerber (C'est le cas de le dire ! Vas-y ! N'oublie pas d'acheter la belle gerbe de fleurs à 100 € !). Le kit spécial obsèques, le joli "registre de mémoire" que l'on te remet à la fin du truc... C'est trop glauque.
Voilà. C'était les réactions à chaud du Wilfried. Moi (Moi mort)... J'aimerais léguer mon corps à la science (La seule véritable résurrection ! A ce sujet, je vous conseille "Jésus de Montréal" de Denys Arcand) ou ma peau à un Musée du Tatouage (Ca c'est pour le côté narcissique, mon Moi sublimé !). Le reste peut être donné à manger aux cochons... A moins qu'on ait inventé le Soylent Green d'ici là ? Bref. Jusqu'au bout, je veux être utile.
Chose évidente. C'est l'Automne. C'est aussi le début du Festival d'Automne (Il parait que cela concerne la danse, la musique, la peinture... Les Arts quoi ?). Dans le cadre du Festival d'Automne (Ou pas... D'ailleurs, je m'en fous), je vous propose "Signes du corps" au Musée Dapper. Une exposition sur le corps, les modifications corporelles, dans les sociétés dites traditionnelles... Mais aussi dans la notre grâce aux photographies d'Alain Soldeville. Je suis... Non. Une photographie de mon corps, de mes tatouages, est dans l'exposition. Je vais au vernissage ce soir... J'en suis fier. Je ne peux m'empêcher d'être heureux (Beaucoup plus pour Alain que pour moi. Soyons modeste !).
Vous pouvez aussi retrouvez les photographies d'Alain Soldeville dans le cadre de l'exposition "Tatu, Tattoo !" qui se tient au Musée du Cinquantenaire à Brussel. Là aussi, il y a une photographie de mes tatouages. La même photographie... Mais dans un format plus petit que celui exposé au Musée Dapper. Rajouté à 17h45 : tous mes tatouages sont signés YANN (Cela va sans dire !).
FIN DE CETTE PAGE DE PUBLICITE GRATUITE. Ouf ! You can breathe now.
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Comme une envie pornographique... L'envie de me la jouer hardcore. Ce genre d'idée me vient le soir. Vas-y ! Mate la grosse veine... Le sperme encore chaud. C'est l'instant d'après. Quand la queue est encore grosse.
Pornographie 045 (Click on the thumbnail to view a larger picture - Moins de 18 ans s'abstenir)
Vent frais. Vent du matin. Ce matin, j'ai aimé courir dans la nuit, poser un pied devant l'autre sans bien savoir où il se pose. Revêtir ma cape d'obscurité... J'ai aimé entendre Buster Bloodvessel, le chanteur de Bad Manners, dire "être Skinhead, c'est être antiraciste". Je suis fatigué... Mais c'est une bonne journée.
Wilfried et Suzy. HOMME et FEMME. Garçon et Fille. Deux principes dans un seul HOMME. Ce garçon c'est Moi. UNIQUE. Je me souviens de cette soirée du Samedi 24/07/2004. Rien n'était prémédité... Je me suis mis à nu. Je me suis godé. En un sens, je suis devenu FEMME. I've got ERECTION (Turbonegro). Witnesses... Levez-vous !
Pornographie 044 (Click on the thumbnail to view a larger picture - Moins de 18 ans s'abstenir)
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Puisque l'on parle de pornographie, laissez-moi vous présenter une icône de la pornographie alternative ou altporn.
Jolie chose n'est-ce pas ? J'aime tout particulièrement la façon dont son pubis est rasé. It's an Heart-Shaped Pussy... Bien entendu, j'aime aussi le modèle, la fille... Elle s'appelle Anouck. La photographe s'appelle aussi Anouck. C'est un autoportrait ! Voici le Live Journal d'Anouck (Autrement dit son blog). Et si vous ne savez pas comment fonctionne Live Journal, laissez-moi vous guider... Voici son Profil et les communautés qu'elle a créées (Par exemple, Photo Grrls) et son Portfolio. Pour lui acheter des photos, cliquez sur la bannière ci-dessous.
It was a tribute to Anouck. It wasn't a simple ad. Thank you.
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Breaking News ! Je viens de réserver une place pour le concert de No Means No au Nouveau Casino le 02/11/2004. No Means No... Un grand groupe ! Des canadiens ! Et si vous voulez lire tout plein de textes de No Means No, c'est ici. Rien que du bonheur !
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Bienvenue O'Café. Vas-y ! Pose tes fesses... Hips ! Un peu de Psycho (Grand "P" !) de bistrot... Dans un blog, on parle toujours de Soi. Mais, Moi, pour parler de Moi, je parle des autres. Est-ce une démarche égocentrique ? Si oui, est-elle plus ou moins égocentrique que la moyenne ? Je me pose la question... Un questionnement récurrent qui commence par c'est quoi un blog ? Un truc foutraque (Et déconnant ?) ou un truc très réglementé, avec une définition bien précise (Un brin chiant ?)... Un truc nombriliste ? Un blog sert à parler de Soi (Je l'ai déjà dit trois lignes plus haut ça !). Entre psychanalyse et publicité intime... Et je m'en fous. Moi, je ne vis rien d'extraordinaire (Une vie de couple in Paris) et je n'ai rien à exorciser (Enfin je crois ?) alors j'ai décidé de parler des autres, de donner mon point de vue because, plus d'une fois (En général après un film ou un concert...), "on" m'a dit que je savais mettre des mots sur des sentiments, des émotions... Alors voilà. "Parlons de Vous. Parlons de Moi", c'est pas mal comme ligne éditoriale ? Non ? Et on fait passer le Pastis ! Merci.
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Quelques concerts plus ou moins Pop (Enfin plutôt moins...) :
1. Le Mercredi 06/10/2004 au Centre Georges Pompidou : Terrie Ex & Jaap Blonk / Andy Moor & Anne-James Chaton. Je crois que les réservations se font au Centre Georges Pompidou 14 jours à l'avance... Si l'un d'entre vous en sait plus merci de m'envoyer un MAIL).
2. Du Lundi 18/10/2004 au Mardi 19/10/2004 à 19h30 à la Maroquinerie : Girls in Hawaï + Sharko (Moi, j'y serai pour voir David Bartholomé, Teuk Henri, Julien Paschal et les autres ?).
3. Le Dimanche 07/11/2004 à 22h30 à la Boule Noire (Dans le cadre du Festival des Inrocks : Shannon Wright + Regina Spektor. Une petite nouvelle/news en passant.
Nostalgie. Je me souviens des Inrockuptibles dans les 90's lorsque ce magazine n'était qu'un bimensuel... Quand la musique semblait venir de Manchester (Happy Mondays, Inspiral carpets, Stone Roses...). A l'époque, je lisais Les Inrockuptibles.
2004. Les Inrockuptibles sont devenus Les Inrocks... Il y a longtemps que je n'avais pas sérieusement parcouru un numéro. Hier soir, j'ai voulu lire le N° 458 (Avec The Libertines en couverture). J'ai choisi quelques articles au hasard... Celui sur Nick Nolte, Genesis P. Orridge... La critique du livre de Virginie Despentes.
- Que défendez-vous ?
- La tolérance de toutes les différences, surtout sexuelles. La possession de son corps et le droit qu'à chaque personne de le refaire et de le changer comme bon lui semble. La réclamation de cette histoire qu'est notre identité et en dedans de cela, le genre.
Genesis P-Orridge était à L'Etrange Festival. J'ai croisé la créature trois ou quatre fois. Fascinant... Tellement normale.
L'article sur Nick Nolte est signé Olivier Nicklaus. Il ne m'a pas plu. L'angle "Nick Nolte, malgré (Ou grâce à ?) son alcoolisme, est un grand acteur" ne m'a pas semblé bon... Limite injurieux. Comme une tendance à vouloir trop humaniser Nick Nolte. En faire un looser pas tout à fait magnifique. C'est moche.
Idem pour la critique du livre de Virgine Despentes ("Bye Bye Blondie" – Ed. Grasset). C'est Moche... Attention ! Je ne souhaite pas agresser la journaliste (Nelly Kaprièlian). Son point de vue se défend. Je cite :
Malgré longueurs et clichés, Virginie Despentes reste inégalable dans son portrait au vitriol d'un milieu, celui des bobos et du fric, qu'elle méprise.
OK. D'accord mais ces longueurs et ces clichés moi je les apprécie. Ils m'ont fait penser aux textes de Robert Smith, des textes simplistes mais qui décrivent parfaitement les émois adolescents (D'où le succès de The Cure ?). Et puis... Il y a la fin de l'article :
"Bye Bye Blondie", c'est une lettre que nous envoie Despentes pour nous dire qu'elle a beau avoir accepté le jeu, continué à écrire et encaissé les à-valoir, elle ne nous appartient pas, que ce milieu, elle n'en est pas, qu'elle lui porte le même regard, pas dupe. C'est pour cela qu'on continuera à la lire.
Pourquoi "On" ? C'est pour cela que Nelly Kaprièlian continuera à la lire... D'accord. Mais "On" ? Ce n'est qu'un article, l'opinion d'une journaliste. Ce n'est pas un truc à vocation universelle... "On" ? Je ne comprends pas. Lire Les Inrocks serait-ce appartenir à une caste ?
A ce moment précis, j'ai eu un sale goût dans la bouche. Comme l'impression de ne pas lire Les Inrocks mais Voici. Un truc un peu salace. Médiocre. Critique acerbe mais peu constructive... Mais je ne suis pas rancunier. J'ai pris une place pour le concert de Shannon Wright au Festival des Inrocks. Et puis je dois encore lire l'article sur Tim Burton. Les Inrocks. Take 2.
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Le dernier album de The Ex est sublime. Ceux qui étaient au Bataclan en Février 2004 ont déjà entendu de nombreux morceaux extraits de l'album. On retrouve aussi un poème dit au Nouveau Casino en Mai 2003. J'ai une tendresse particulière pour le "Theme From Konono". Morceau répétitif emmené à la batterie par Katherina... Riff qui, moi, me conduit à l'orgasme (Ou presque). Konono est un groupe congolais que suit The Ex depuis quelques années.
Ah oui ! Tout comme "Staters Alternators", le dernier album de The Ex, "Turn", est produit par Steve Albini. Ceci explique peut-être cela... Un groupe génialissime. Un excellent producteur. Deux grands albums.
ILOVEYOUSO. C’est Despentes qui parle... "Peut-on être un BoBo tout en étant connue ? Moi j'avais essayé d'écrire une note disant que j'étais une BoBo et que je ne voyais pas pourquoi ça me ferait honte"... (Et plus loin)... "Le BoBo, finalement, est un concept hyper flou"... (Plus loin encore)... "Comment appeler la Middle Class blanche encore en selle, économiquement ou culturellement, sinon ?". Oui, comment appeler cette Middle Class blanche dont je fais partie ? Je suis un BoBo et pourtant, quand je me balade dans certaines rues de Paris (Ou les rares fois où j'ai été à Montreuil), je ne peux m'empêcher de penser que les BoBos (Ces gens !) sont putain de superficiels, que je ne leur ressemble pas... Alors, qui suis-je ? Vaste question. Je ne suis pas un vieux Punk (Moi, j'ai été élevé à l'école Heavy Metal et Rock). Je ne suis pas (Ne veux pas être !) un intellectuel... Non ? Je suis un petit con de 31 ans (Un vieux con ?) et l'étiquette que j'affectionne (Et revendique !) c'est celle de Freaks. OK ? Là, je me répète...
Retour au BoBos. On est tous le BoBo (Comme Bourgeois Bohème) de quelqu'un. BoBos. Suis-je un bonobo ? BoBos Poseurs, toujours à la pointe de la Hype ! BoBos, je vous hais... J'aime pas les cocktails, les pikniks* macrobiotiques, les trucs World Culture ethnique commerce équitable (Et je m'en fous). I'm a Gimmick (Chantent les Hatepinks) !
ILOVEYOUSO. C’est Despentes qui parle... "We need you to save the Rock !"... J'écoute les Superbees, un CD acheté chez Sonic Machine (143, Rue Saint-Maur – 75011 PARIS) sur les conseils de Sonic Polo (Et de SonicO'Mind, le fanzine). MC5 influenced band. Definitively !
Voilà. J'en ai fini, pour aujourd'hui, avec Despentes (Que je ne peux me résoudre à appeler Virginie ou Virginie Despentes). Demain, il faudra que je parle de son bouquin (Vas-y ! Fais un noeud à ton mouchoir).
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En vrac. Fait à la "vas-y comme j'te pousse". Voici une liste de... Concerts ! Etonnant ?
1. Le Jeudi 23/09/2004 à 20h00 (Une sale journée. Ne me demandez pas pourquoi !) au Gambetta (104, Rue de Bagnolet - 75020 PARIS) : Petit Vodo + Tumble Weed.
2. Le Vendredi 24/09/2004 à 23h00 au Glaz'Art, soirée "We Mix & Remix And we Don't Care" avec, entre autres, Metal Urbain, Ciao ! Manhattan, Ana Rago (Qui est sur la BO d'Inkorrekt(e)s)... Une soirée BoBo ? Vraiment intéressante ?
3. Le Samedi 02/10/2004 à 22h00 au Glaz'Art, Born Bad présente : Opération S + Volt + Frustration. Que des groupes issus du Revival Cold Punk Made In Born Bad... Honnête. C'est 8 €.
4. Le Jeudi 21/10/2004 à 20h00 au Glaz'Art, Born Bad présente : The Monsters + The Four Slicks. C'est 8 €.
5. Les Vendredi 05 et Samedi 06/11/2004, le Fahrenheit fête ses 20 ans ! Cela se passe au PACI (25, Av. Victor Cresson – 92 ISSY-LES-MOULINEAUX). Au programme... Le Vendredi à 19h00 : Ya Basta ! + Nevrotic Explosion + Inner Terrestrials + Burning Heads et le Samedi à 17h00 : Junior Cony + Viking's Remedy + Fermin Muguruza + Noxious Enjoyment + Washington Dead Cats. C'est 12 € la soirée ou 21 € les deux.
6. Les Vendredi 12 et Samedi 13/11/2004 (Je crois ?), il y a le Festival Lollipop. Lollipop Records ce sont Jerry Spider Gang, Hatepinks, Kevin K and the Real Cool Kats, Neurotic Swingers, Petit Vodo… Salle "to be announced", comme ils disent (Très certainement le Nouveau casino ?).
Et il y a plein d'autres concerts à venir (Sick Of It All...) !
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Neuvième location chez Hors-Circuits : "The Garden" de Derek Jarman. J'ai tellement parlé de Derek Jarman à ma moitié (Sofi) pendant les deux semaines de L'Etrange Festival que j'ai jugé utile de lui montrer un film de Derek Jarman. Résultat : elle n'a pas aimé. Au bout de dix minutes de film, elle m'a fait la remarque suivante : "Ce film, ce n'est rien qu'un délire de malade et moi, les malades, je les vois tous les jours au boulot (Ndla : effectivement, en ce moment elle travaille chez les "fous")... Alors, je n'ai pas envie de voir ça à la maison. OK ?". Bizarrement, je crois qu'elle a raison. Les films de Derek jarman ne sont qu'un grand délire, le délire de Derek Jarman... On y retrouve toujours les mêmes obsessions (Les luttes homosexuelles, les fleurs, les soldats...). La structure narrative est sans queue, ni tête, proche du rêve... Vous n'avez qu'à voir "The Garden" ! Ce film, c'est censé être la vie du Christ filmée, pour moitié, dans le jardin de Derek Jarman. Moi, qui ne connais pas bien la Bible, j'avoue avoir eu du mal à m'y retrouver (En fait, je n'y suis pas arrivé). J'ai cru reconnaître Adam, Eve et le Serpent (Armé de son godemichet noir). J'ai bien vu les stygmates et le Christ portant sa croix. Marie-Madeleine aussi... Mais le reste ? "The Garden", c'est un très beau délire signé Derek Jarman and that's all !
Etrangement, voir des films de Derek Jarman m'a donné envie de lire des livres de (Ou sur) Derek Jarman, de comprendre le pourquoi du comment des obsessions de ce "Visual Artist". C'est étrange car je suis le premier à dire qu'il n'est pas nécessaire de lire pour comprendre un réalisateur, que l'essentiel se trouve à l'écran, dans ses films. Comme quoi, il n'y a que les cons*...
* : ce qui voudrait dire que je ne suis pas un petit con ? Je suis déçu.
Parce que la vie continue... Voici Datura. C'est la dernière trouvaille de No Fauxxx. Elle me fait penser aux films de Russ Meyer. Hallucinogène !
The sun sets on our newest model, Datura, in this week’s update. Datura is a juicy, sweet flower with just enough poison to make you sweat! Do you think you’re seeing things ? You’re not.
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What ? Marie, you're such a pain in the ass ! Voilà, c'est un nouveau blog... Mon pied-à-terre du côté de Toulouse (Avec l'accent !). O Toulouse ! C'est comme ça... C'est une amie d'ami, une relation tout à fait relative, un truc intéressant... Hey ! Give me some shit ! Some good motherfuckin' shit (And a Mercedes Benz). O LORD !
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Il est là. Dans ma main... Et j'en serais presque putain d'fier ! Le nouveau CD de The Ex ! C'est un double ! Deux CDs... Deux fois plus de bonheur ! Il s'appelle "Turn" et je l'écoute ce soir (Ou demain ?). MIAM !
- Ouille ! Ca fait mal. - Fallait pas écrire de conneries. - Oui, mais... - Fallait pas écrire de conneries.
Une claque dans la gueule.
Mea Culpa. Mea Maxima Culpa. Ma Culture (Avec un grand "C" !) cinématographique est proche du degré zéro. Pour moi, le néo-réalisme italien c'était Pasolini. Surtout Pasolini... Pier Paolo Pasolini et les 70's (Ces fameuses années qui ont commencées vers 1968), ça ne sonnait pas trop con (Cf. Post du 14/09/2004). Or, le néo-réalisme italien est un mouvement cinématographique né en 1942 ("Ossessione" de Luchino Visconti). C'est un truc de pauvre qui, une quinzaine d'années plus tard, ne survivra pas à l'essor de l'économie italienne (Si j'ai bien tout compris ?). Des films comme "Rome, ville ouverte" (Roberto Rosselini, 1945) ou "Le voleur de bicyclette" (Vittorio de Sica, 1948) appartiennent au néo-réalisme italien (Et puis, Anna Magnani est assez jolie. Chut !). Pour en savoir plus sur le néo-réalisme italien, je vous propose cet article un brin universitaire. Voilà... Erreur corrigée. Merci FL (Qui se reconnaîtra).
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Ce matin, j'ai lu un bon fanzine (Gratuit !) : SdZ. Ca parle essentiellement de musique (Rock'n'Roll, Punk et autres...). Je citerai cette phrase de Laurent Bigot (Chroniqueur / SdZ Crew): "L'objectivité est bien la dernière des choses à avoir sa place dans un fanzine". Idem pour ce blog. Et de (Re)citer Laurent Bigot (Même si ce n'est pas très bien écrit. Enfin, ça, c'est mon avis...) : "Ce que j'écris ou n'importe qui d'autre ne reste qu'un avis, ponctuel dans le temps, et lui donner trop d'importance ne serait pas faire honneur à la valeur de votre propre opinion". Cela va sans dire... Mais c'est toujours mieux en l'écrivant. Et toc !
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Mais que fait ce garçon ? Il se S*... Il s'introduit un appareil électrique produisant des vibrations et avec lequel on fait des massages, autrement dit un vibromasseur (Merci le dictionnaire !), dans le cul. Jouissif. Une belle expérience...
Pornographie 043 (Click on the thumbnail to view a larger picture - Moins de 18 ans s'abstenir)
* : SODOMIE. Le mot est laché. Ce post m'a été inspiré par cette bannière... D'un goût très sûr ? Merci Miss F.
2. Vendredi 15/10/2004 à la Maroquinerie : Damo Suzuki's Network. Damo Suzuki sera accompagné des French Doctors : Edward Perraud (Drums), Sébastien Borgho (Guitar + Electronics), Nicolas Marmin (Bass + Electronics), Olivier Manchion (Guitar + Bass + Electronics), Frank le Quengo (E-Drums). Frank le Quengo ? Mais c'est le batteur de Dragibus (Site en japonais... Et en français aussi) ! Un bon concert en perspective (Cf. Post du 02/07/2004) !
Mon Etrange Festival 2004 – Jour 9 : "Imagining October" + "Sebastiane" de Derek Jarman.
Dernière séance de l'hommage à Derek Jarman. L'Etrange Festival se termine. Comme hier, James McKay (Indéfectible compagnon de route de Jarman...) nous "honore" de sa présence. J'aime bien le bonhomme... En règle générale, j'aime bien les anglais. James McKay nous parle des films présentés, des conditions historiques, des détails techniques... Un brin d'humour aussi (Humour anglais ?). Il semble plus détendu qu'hier... Et puis, "En 2004 Leonardo Triviglio/Sebastian est toujours aussi beau". Que demande le peuple ?
"Imagining October"
WE KNOW YOU'LL LIKE IT. Quand Derek Jarman fait de l'agit-prop... 1984. Suite à un voyage en URSS, et parce qu'il est invité par le London Film Festival, Derek Jarman réalise, en quelques semaines, "Imagining October". Un film sur l'Angleterre sous Thatcher... Pas très éloignée, selon Derek Jarman, de l'URSS sous Staline. Démagogie ? Peut-être... Mais le tout économique, la démocratie, la dictature du bonheur, Sarkozy... Tout cela reste d'actualité. WE KNOW YOU'LL LIKE IT. On y retrouve des thèmes chers à Derek Jarman : les soldats et les poppies (Coquelicots, symbole des soldats morts à la guerre). L'innocence du soldat, cheveux courts, musclé, figure gay par excellence. WE KNOW YOU'LL LIKE IT. Modern Art should be made of small gestures.
"Sebastiane"
Un bon article, en anglais, sur "Sebastiane" ? Lisez la Jim's Film Review. Voilà, ça y est, j'ai encore fait ma feignasse.
Bon... Une chronique. "Sebastiane" c'est le premier long métrage de Derek Jarman. Des quatre que j'ai vus, c'est aussi son film le plus compréhensible... Même s'il est en latin (Sous-titré en anglais, je vous rassure). C'est un mélange subtil entre une reconstitution historique sur Arte (Comme, par exemple, "Les Champions d'Olympie"), un film érotique (Pornographique ?) Gay et un film très 70's (Un film néo-réaliste italien).
J'ai bien aimé la scène d'ouverture, une orgie à la cour de l'Empereur Dioclétien, une scène assez kitsch et sexuelle en diable... Un beau danseur à la langue rouge, des "courtisanes"... Un tout très 70's, limite cinéma bis. J'ai pensé au "Satyricon" de Fellini.
Le reste se laisse voir. Si vous n'êtes pas sensible à l'esthétisme Gay, je ne suis pas sûr que vous aimiez le film. Des corps nus... Des hommes qui se battent (Dans l'eau... La scène est filmée au ralenti), qui racontent des conneries (Des trucs bien paillards !), qui jouent les machos... J'aime la simplicité des costumes et des décors. Le caractère ridicule du cache-sexe en or de Max (Pas très éloigné, niveau forme et fonction, d'un gode-ceinture !).
Une certaine poésie se dégage de "Sebastiane". Emois juvéniles.
LA FIN / THE END.
Il est bientôt 1h00 du matin. Vingtième arrondissement, les cafetiers rangent leurs terrasses. Il a plu... I'm a poor lonesome spectator. Mon Etrange Festival 2004 est fini.
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Mon Etrange Festival 2004 – Jour 8 : "Studio Bankside" + "Sebastiane Wrap" + "War Requiem" de Derek Jarman et "1/2 Mensch" de Sogo Ishii.
Séance de 17h00... C'est bien tôt ! Je suis le premier dans la salle. Il faut dire qu'il n'y a pas grand monde en ce (Beau ?) dimanche après-midi. A croire que Derek Jarman (Icône de la culture pédé, dixit Libération) n'attire pas les foules. Il est vrai que son Esthétique "De belles images mais on comprend moyen ce que ce gonze essaie de dire...", c'est parfois chiant. OK ! Mais bon... Dimanche, il y avait, James McKay, indéfectible compagnon de route de Derek Jarman (Dixit le Dossier de Presse ?), l'un de ses producteurs et, si j'ai bien compris, le "légataire" de tous ses courts métrages. Les commentaires de James McKay m'ont bien éclairé. "The Last of England" m'était apparu comme un long vidéoclip (Cf. Post du 06/09/2004) et, bien, ce n'était pas si con que cela ! "The Last of England", c'est un collage de différents films tournés en Super 8 par Derek Jarman (Des films muets auxquels il ajoute une bande-son). Puis, Derek Jarman et la bande-son, Derek Jarman et le montage... Tels ont été les sujets abordés par James McKay. Intéressant. Passons aux films.
"Studio Bankside"
Le premier court métrage de Derek Jarman, son appartement, ses amis... D'après James McKay, ce film n'a pas été monté. Il est projeté tel qu'il a été filmé et, ça, c'est fort ! Alternance d'images en couleur et en noir & blanc, plans récurrents. Du beau travail.
"Sebastiane Wrap"
Court métrage filmé en Super 8 sur le tournage de "Sebastiane" (Le premier long métrage de Derek Jarman). Intéressant. Jolie musique. Je me demande encore comment il a été tourné (J'avoue n'avoir pas tout compris. Je ne suis pas un technicien du cinéma... Peut-être Derek Jarman filme-t'il une image projetée sur un drap balayé par le vent ? Tricky !). Il y a de l'expérimentation là-dessous.
"War Requiem"
J'ai bien aimé ce film. Des hauts, des bas, des moments chiants, des moments exaltants... Le tout soutenu par la musique de Benjamin Britten. Avant L'Etrange Festival, je ne connaissais ni Derek Jarman, ni Benjamin Britten. Je suis bien content de les avoir découvert (Et c'est à prendre au premier degré).
"War Requiem" c'est un plaidoyer contre La Guerre... Ce sont des militaires (Quelques anglais et un allemand) et des civils (Quelques bonnes soeurs, les mères des soldats...). "War Requiem" ce sont aussi des gens qui s'aiment, des gens qui meurent... Ils rient puis ils pleurent... Un truc con, La Guerre. Le texte original est ici. C'est fort et c'est signé Wilfred Owen. Un petit gars humble :
I am not concerned with Poetry. My subject is War, and the pity of War. The Poetry is in the pity. Yet these elegies are to this generation in no sense conciliatory. They may be to the next. All a poet can do today is warn. That is why the true Poets must be truthful.
Identification. Je m'appelle Wilfried. Wilfried et Wilfred Owen. Vous voyez ce que je veux dire ? Comme l'impression d'être dans le film... Malgré moi. Etrange. Pas très agréable.
Au milieu du film, Derek Jarman utilise des images d'actualité. D'onirique, le film devient réel, j'ai trouvé cela fort... Facile, mais fort. Vecteur d'émotions... La Guerre, ce truc atroce. J'ai pensé "Father, I don't want to go to War", comme une prière... Une prière car "War Requiem" est emprunt de religiosité... Le soldat, cet innocent, est enterré dans son linceul. C'est alors qu'il devient Christ car, comme le Christ, le soldat est mort pour nos péchés, ceux de la nation (Ou ceux des politiciens qui nous gouvernent ? Vive le suffrage universel !)...
Conseil. Si vous souhaitez voir "War Requiem", lisez le texte avant. Hier après-midi, j'aurais bien aimé consulter le livret... Peut-être faut-il voir "War Requiem" comme un opéra et non pas comme un film ?
"War Requiem", c'est beau.
Un truc que je n'ai pas bien compris... Parmi les VIPs (Ceux qui occupent les places réservées), une mère était accompagnée de ses deux filles (Entre 5 et 10 ans ?). A chaque scène un peu sanglante, elle leur cachait les yeux... De l'intérêt d'emmener deux enfants en bas âge voir "War Requiem" ? Que doit-on montrer, ou ne pas montrer, à un enfant ? Je ne sais pas.
"1/2 Mensch"
"1/2 Mensch" est un film (Voyage initiatique, dit le programme) sur Einstürzende Neubauten, une série de "live(s)". Ce film date de 1985. J'attendais "1/2 Mensch" avec impatience. Ce film m'a déçu. Une déception à la hauteur de mon attente... Dans "1/2 Mensch", je n'ai rien appris sur Einstürzende Neubauten. Tout est évident... Einstürzende Neubauten signifie "Immeuble neuf en démolition" et ils font de la musique industrielle. A partir de là, vous pouvez vous-même faire ce film : hangars désaffectés, casses automobiles, immeubles tokyoïtes... C'est trop évident ! Positivons... J'ai bien aimé le morceau "Z.N.S" et le ballet butô post-apocalyptique, trash, qui l'accompagne. La jambe en décomposition de F.M. Einheit aussi. Et puis, voir les membres de Einstürzende Neubauten dans leurs "jeunes années", c'est toujours amusant... Une belle exubérance. Pourtant, je trouve Blixa Bargeld bien plus convaincant en dandy ex-punk de 40 ans qu'en jeune rebelle de 20 ans.
J'étais tellement déçu (Et fatigué) que je ne suis pas resté pour voir la deuxième partie du programme, "Shuffle" de Sogo Ishii. J'ai très certainement eu tort ?
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Il est enfin de retour après deux ans d'abstinence ! Bulldozer ! Bulldozer en fait des tonnes ! Mais qui est Bulldozer ? Bulldozer c'est un one-man show d'humour trash à se pisser dessus torché et chié par Pascal Tourain (L'Homme Tatoué ! Pendant ce temps-là, au moins, l'est pas pilier de bar à s'envoyer un mètre de Pastis... Souvenez-vous !).
Bulldozer, c'est tout les lundis, à partir du 11/10/2004, à la Cantada II et c'est interdit aux moins de 12 ans, aux cons et aux coincés du fion !
Mon Etrange Festival 2004 – Jour 7 : "Tarnation" de Jonathan Caouette.
En présence de Madame EMMA que je n'ai pas saluée... Elle était entourée de deux chevaliers servants. Suis-je timide ou misanthrope ? J'ai aussi vu Genesis P-Orridge, extraordinary creature toute de rose vêtue, à la sortie. Nice People, I love and hate you.
Passing by. D'aucuns m'ont fait remarquer que la plupart de mes critiques des films de L'Etrange Festival sont positives. C'est vrai... Mais je suis un garçon (Un couillu !) positif. Je vois toujours le bon côté des choses (Always look at the bright side of life !). Cependant, comme je l'ai écrit hier, je n'ai pas encore vu de grand(s) film(s) à L'Etrange Festival. Je ne suis même pas sûr d'avoir vu de bons films (Peut-être "Edward II" ?)... Ceci n'est pas important. L'important, c'est que chacun des films que j'ai vu m'ait intéressé. L'Etrange Festival nous propose des films singuliers, des films bizarres et parfois chiants. Pour moi, L'Etrange Festival ce n'est pas un festival de cinéma bis (Du genre films d'exploitation ou films gores...), non, c'est un (Le ?) festival de l'autre cinéma, celui qui n'obéit pas aux règles cinématographiques habituelles... Un festival qui n'est pas fait pour la critique mais pour le public, un étrange public... Sans flagornerie aucune, Messieurs Gilles Boulenger et Frédéric Temps (Les co-fondateurs de L'Etrange Festival), je vous remercie.
"Tarnation"
Pour une autre vraie fausse critique de ce film, vous irez sur ILOVEYOUSO.
"Tarnation" est une autofiction : Jonathan Caouette, 31 ans, se filme et filme sa famille depuis une vingtaine d'années. Une famille de dingues, une famille typique (Normale ?), années LITHIUM. Le film a été fait sur IMovies, Self Made Movie. Esthétique underground, couleurs, effets vidéos, grain de l'image, montages photographiques... Le résultat est impressionant. Tiens... C'est peut-être le premier VRAI film que je vois à L'Etrange Festival. Ce film est un OVNI mais un OVNI classique, accessible à mon intellect et à ma sensibilité d'occidental moyen (Contrairement aux films asiatiques et aux films trop barrés que je ne comprends pas vraiment... Même si je les aime !).
Ce film est produit par Gus Van Sant et John Cameron Mitchell. Cela se comprend... Et moi, j'aime beaucoup James Cameron Mitchell qui n'est autre qu'Hedwig ("Hedwig and The Angry Inch", l'un de mes films fétiches) !
Encore une critique positive. Il est vrai que j'ai bien aimé "Tarnation" parce qu'esthétiquement, culturellement, ce film me renvoit à des choses que j'apprécie et que, sur un plan plus familial, il m'a fait penser à notre (Ton ?) histoire. Merci... Allez voir "Tarnation" lorsqu'il sortira le 10/11/2004.
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Un tout nouveau Photoset (En anglais dans le texte... Traduction : une série de photographies ?) est paru sur No Fauxxx. Elle s'appelle "Triad" et met en scène Biscuit, Maxxx et Rosaire. Filtre rouge... Très underground. It's just another nice piece of ass !
Mon Etrange Festival 2004 – Jour 6 : "Burst City" + "Electric Dragon 80 000 V" de Sogo Ishii.
Emotions & Instincts. L'Etrange Festival c'est une autre façon d'envisager l'image. Derek Jarman, Sogo Ishii et Teruo Ishii. J'ai choisi de zapper Bill Morrison. Ca y est... J'ai fait le tour des HOMMAGES de cet Etrange Festival 2004. Aucun de ces réalisateurs ne m'a paru "classique", leur cinéma n'est pas "convenu". D'accord... Teruo Ishii fait de l'ero-guro (Erotisme gore ?), des films de prison, des films de genre. C'est assez "convenu" mais ses délires "butô" en font un cinéaste à part (La dernière scène de "L'Effrayant Docteur Hijikata" est de toute beauté, un vrai tableau surréaliste). Quant à Derek Jarman et Sogo Ishii, leurs films sont de vrais délires visuels et sonores... Pour l'instant, je n'ai pas vu de grand film mais aucune des séances ne m'a laissé totalement indifférent. C'est peut-être cela L'Etrange Festival, du cinéma bis, parallèle, inqualifiable ? De l'IDIC (Infinite Diversity in Infinite Combinations) ?
"Burst City"
L'histoire d'un concert et d'une (Ou plusieurs ?) émeutes. Entre Rock et Ultra-Violence, "Burst City" est un film hypnotique, une espèce de film muet de l'an 2000 (Ou 2100 ?) accompagné d'une bande son jouée live (Par Sogo Ishii et Hiroyuki Onogawa). Musique industrielle, Punk Rock... Mais d'où vient cette rage typiquement japonaise ? D'un cataclysme nucléaire ? "Burst City" c'est du "Pan !" dans ta gueule. NO RETURN & VIOLEEEEENNNNNCE. Quand Mad Max rencontre Einstürzende Neubauten. J'ai hâte de voir "1/2 Mensch" de Sogo Ishii !
"Electric Dragon 80000 V"
Admettons que je sois une grosse feignasse, je vous renverrais sur le même site qu'hier. Allez... Cliquez sur l'affiche.
Mais je ne suis pas une grosse feignasse ou, plus exactement, je me réserve pour des soirées très spéciales (Ambiance Donjon ?)... "Electric Dragon 80 000 V" c'est, comme son nom l'indique, un film électrique, un film sonique... Il ne faut pas énerver Dragon Eye Morrisson, l'homme à la guitare, celui qui parle aux reptiles. 80 000 Volts habitent son corps ! Mais quand Thunderbolt Buddha, le maître des ondes, arrive ("Quand on arrive en ville !", chantait Daniel Balavoine), ça sent le roussi. 20 000 000 Volts habitent son corps ! 80 000 Volts contre 20 000 000 Volts... La lutte vous semble inégale ? Vous ne connaissez pas Dragon Eye Morrisson et son fuckin' look de rocker ! GuitaaaaaRRRRRe !
Evidemment, "Electric Dragon 80000 V" fait penser au "Testuo" de Shinya Tsukamoto mais enfin... Deux héros survitaminés et une bande-son (Signée Mach 1.67) à couper le souffle ne sauraient laisser de marbre le petit amateur de Punk Rock qui est en vous. "Electric Dragon 80000 V" c'est beau et, à l'issue de la projection, je ne pouvais m'empêcher de marcher au rythme de ce putain de riff de GuitaaaaaRRRRRe (Et la ligne de basse ?) qui s'était irrémédiablement lové dans mon cerveau. Cerveau reptilien, bien entendu !
GuitaaaaaRRRRRe !
Furieux ces japonais. Trop furieux. Mais comment font-ils ? Si vous avez la réponse...
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Le monde est petit. Trop petit... Le crépuscule des idoles. Un et un font 2, 4, 8... Exponentiel. J'ai 30 ans. Depuis 16 ou 17 ans, je me construis un monde. Mon monde. Musique et littérature, un peu de cinéma, de la poudre aux yeux... Glitter culturel. Tel est mon monde. Mon monde est habité d'entités... Réelles ou imaginaires. Musiciens, écrivains, réalisateurs... Peintres aussi. Vivants ou morts. Ce sont mes icônes.
Mes icônes ne sont pas toutes célèbres. Et c'est là le drame... Plus j'avance et plus j'ai les couilles d'aborder... Fuck Shyness ! D'aborder mes icônes. Cas d'école : le cas Despentes. Virginie de son prénom. Elle quitte le lycée en 1985... En 1994, elle publie "Baise-moi" chez Florent Massot. Moi, 20 ans et couillon comme pas un, je lis ce bouquin. Too hot ! J'ai les références culturelles. J'écoute les bons groupes. "Baise-moi"... Je capte le truc (Enfin un truc ?), ça résonne. "Baise-moi", c'est une fille, deux filles qui racontent. Leur ressenti. L'intérieur. Très exactement ce que je souhaitais entendre. J'aime ce bouquin... 1995, Virgine Despentes publie "Les chiennes savantes", toujours chez Florent Massot. Et moi, depuis le cyclone "Baise-moi", je kiffe Despentes et Massot. Je traque les écrits de l'un (Dans des revues tendance Inrockuptibles et spéciales "Jeunes Auteurs Français") et les bouquins de l'autre (En occas' chez les bouquinistes). Je fonce sur "Les chiennes savantes". Je le bouffe. Je le dévore... Comme un coup au coeur. Dans ce bouquin, il y a des tripes, du cul qui fait mal au ventre... J'en veux (Quelques années plus tard, "Paradoxia" de Lydia Lunch me fera le même effet). A droite, à gauche, à une ex prof de français (One of my first true Love ?), je recommande "Les chiennes savantes". Trop fort.
Les années passent. Je lis énormément. Despentes n'est pas loin... Elle fait partie de mon Best Of.
L'an 2000... C'est l'affaire "Baise-moi", le film. Virginie Despentes m'apparaît rebelle. Un savant mélange entre le punk français (Les Bérus et j't'emmerde !) et l'underground Made In USA. Film d'amateur et pavé dans la mare... J'y suis allé le deuxième ou troisième jour d'exploitation au Pathé, Place de Clichy. I'm one of the Happy Few. Le classement X me fait rire, me révolte... Sale affaire mais, au moins, on cause du film. Souvenir...Dans la salle, il y avait pas mal de gros porcs. Classique ! Le film les a déçus. Gros porcs... Je vous aime.
Hiver 2001. Dans mon appartement de la rue Eugène Carrière, je joue les Paul Emile Victor. Froid. Pas de chauffage. Arrière-goût GB. Galère et Bonheur... Je lis "Les jolies choses". Livre emprunté à la Bibliothèque Municipale. Pas de thune... J'ai dû lire "Ce siècle aura ta peau" de Patrick Eudeline (Ed. Florent Massot) à la même époque. Version trash. Romantique. "Les jolies choses", c'était pas mal mais bon... Enfin, le pire, c'est le film avec Stomy Bugsy. Hard stuff... Je n'ai pas vraiment digéré l'adaptation.
2003. C'est "Teen Spirit", emprunté à la Bibliothèque Municipale dans le 20ème. C'est là que je vis... "Teen Spirit" me fait trop penser à un ami, Frédéric, ex keupon, la trentaine bien tassée, divorcé, une fille... Ouais. Ce mec c'est exactement "Teen Spirit". "Teen Spirit", c'est le début de la période fleur bleue de LA Despentes. Enfin, cette période, c'est comme cela que je l'appelle. Genre nostalgie des années 80 et 90, les pieds fermement plantés dans le 21ème siècle.
Et puis des concerts, les Nashville Pussy au Trabendo... Virginie Despentes est dans la salle (Aux côtés de Philippe maneuvre. Ce sont les années Rock & Folk). Là, c'est moi, le même jour :
Get back to la semaine dernière. Despentes est partout. Promotion de "Bye Bye Blondie" oblige... Presse, radio, télévision, je ne la regarde pas (Parce que la presse, la radio, la télévision, c'est mon boulot... Pas ma vie !). Je ne la lis que sur son blog ILOVEYOUSO, vraie fausse promotion online.
I'm Deaf & Blind. I cannot ear either. Three little monkeys. Monkey's on my back !
Alors, le cas Despentes ? En fait... Ca commence avec Coralie Trinh Thi. En juillet, je la vois partout, on m'en parle, je m'y intéresse (Coralie Trinh Thi née en 1976... Blah, blah, blah). En deux semaines, je la croise deux fois : en France et en Tunisie. Holy Shit ! Coïncidence ? Le monde est petit. En août, j'achète "Betty Monde". A cette occasion, j'apprends la sortie de "Bye Bye Blondie" (Que j'achète une ou deux semaines plus tard)... Ca s'accélère ! Je surfe sur internet, je découvre ILOVEYOUSO, je lis John B. Root qui parle de Despentes, je fréquente Hors-Circuits (Là aussi, il y aurait des milliers de trucs à dire, des coïncidences trop fortes)... Le 07/09/2004 sur ILOVEYOUSO. My worlds collide... Merde ! Virginie Despentes connait Stéphanie ! Entre Despentes et moi, il n'y a qu'un tout petit degré de séparation ! Va comprendre Charles mais ce constat me fait chier. J'explique... J'admire L'ICONE Despentes, je l'admire trop, je n'ai pas vraiment envie de rencontrer LA VRAIE Despentes... Encore que ? Nyet ! La rencontrer serait trop INTIME.
Je préfère me souvenir de toutes ces années où j'ai appris à être vous... J'expliquerai plus tard.
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Mon Etrange Festival 2004 – Jour 5 : "L'Effrayant Docteur Hijikata" de Teruo Ishii.
"L'Effrayant Docteur Hijikata"
En grand fan d'Edogawa Ranpo ("l'Edgar Allan Poe japonais") et de cinéma foutraque, ces "Mémoires d'un homme difforme" m'ont rendu heureux... Comme je n'ai pas trop le temps d'écrire une chronique (Pour cause d'obligations sociales), je vous propose de lire celle-ci :
Pour moi, "L'Effrayant Docteur Hijikata" c'est du Edogawa Ranpo passé au mixeur auquel on ajoute un soupçon de LSD. Psychédélique ?
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Mon Etrange Festival 2004 – Jour 4 : "Pirate Tape" + "Edward II" de Derek Jarman.
Une belle soirée dont je n'ai malheureusement pas assez profitée. Fatigue... Tu auras ma peau ! Enchaîner L'Etrange Festival, la braderie de Lille (Le week-end dernier), faire du sport (Se lever tous les jours à 6h00) et travailler 8h00 par jour n'est pas une bonne idée. Bref. J'ai vu ces deux films de Derek Jarman fatigué... Et c'est dommage !
Cette édition de L'Etrange Festival me fait trop penser à Ralf König ! Ce week-end, j'ai lu "Iago", une BD de Ralf König librement inspirée de la vie et de l'oeuvre de William Shakespeare. Du théâtre élisabéthain à la sauce homosexuelle... Tout comme "Edward II" de Derek Jarman. Coïncidence ?
"Pirate Tape"
Un court métrage de 1982. Expérimental. Quinze minutes d'images, de gros plans, de flous autour de la visite de William S. Burroughs à Londres. La bande son est une boucle composée (De mémoire) des mots "Boy's Shower" et "Swimming Pool". Envoûtant (Ou chiant ?).
"Edward II"
Vous qui n'aimez pas Peter Greenaway, passez votre chemin ! "Edward II" m'a fait penser à un film de Peter Greenaway avec, en prime, une touche rebelle et homosexuelle ("Gay sex is not a crime !" peut-on lire sur les panneaux des manifestants... Des manifestants très Act Up). "Edward II" c'est une succession de tableaux, dépouillés, esthétiques... Tout simplement BEAUX ! "Edward II" c'est l'adaptation d'une pièce de Christopher Marlowe, un contemporain de William Shakespeare (Pour lire le texte original, cliquez ICI). Une belle adaptation... Moderne (Truffée d'anachronismes) et Queer. J'y ai retrouvé les mêmes thèmes, la même esthétique que dans "The Last of England" sauf que, cette fois, je pense avoir compris le film (Ah ?). Un très beau moment. Depuis quelques heures, ce film me hante... Merci L'Etrange Festival ! Cela me donne envie de voir d'autres films de Derek Jarman.
Si vous souhaitez en savoir plus, sachez que Derek Jarman a écrit un livre intitulé "Queer Edward II".
Une dernière chose... Annie Lennox, dans "Edward II", chante "Every Time We Say Goodbye" de Cole Porter. Emouvant. J'aime beaucoup Annie Lennox. Il fallait le dire.
REACTION by MAIL
Il y a aussi Fabrice Lavollay qui expose à La Cantada II du Mercredi 15/09/2004 au Lundi 15/11/2004. Vernissage le mercredi 15/09/2004 à 19h00. Mais pourquoi Fabrice Lavollay ? Parce qu'au fond de notre couloir il y a ce tableau de Fabrice Lavollay :
Virgin – 2002
C'est le fruit d'un coup de coeur, un bel après-midi bruxellois, du côté de chez Arkel. C'est aussi l'une des rares oeuvres d'Art (Si tant est que ce soit une oeuvre d'Art ?) que j'ai achetée.
REACTION by MAIL
Mon Etrange Festival 2004 – Jour 3 : "Kung-Fu Hara Kiri" de Yasuzo Masumura. Et Hop ! Une petite "Soirée spéciale Les Inrockuptibles" en présence de Alex Masson (Journaliste aux Inrocks. Un garçon qui parle vite...) et de l'incontournable Gilles Boulenger (Notre hôte, l'animateur "culte" de L'Etrange Festival, son co-fondateur*). Au premier rang, on notera la présence de Pascal Tourain (Homme charmant qui se produira à la Cantada II à partir du Lundi 11/10/2004). La salle était comble. Est-ce l'effet Inrockuptibles ou le signe de la bonne santé de L'Etrange Festival ? Allez... LE FILM !
"Kung-Fu Hara Kiri"
Titre original "Goyôkiba: Kamisori Hanzô jigoku zeme" (Là ! Tout de suite... On se sent mieux !). Titre US : "Hanzo The Razor 2 - The Snare"... Il faudrait voir à ne pas faire les malins ! L'inspecteur Hanzo (Shintarô Katsu) est un incorruptible (Et non pas un Inrockuptible !) au sexe cyclopéen. Il possède un pénis hypertrophié, une bite à faire pâlir Jeff Stryker de jalousie ! Et... IL S'EN SERT ! Il s'en sert pour torturer les femmes, les faire mourir de plaisir... Un incorruptible avec une queue de mammouth ? Cela me rappelle l'inspecteur Luigi Mackeroni dans "Kondom des Grauens" de Martin Waltz (D'après Ralf König)... Sauf que Mackeroni est gay et qu'il ne manie pas le sabre (Non ! Je ne parle plus de sa trompe !) avec la même dextérité que l'inspecteur Hanzo. "Kung-Fu Hara Kiri" est un film de sabre dans la lignée des "Baby Cart". Violent (Mais beaucoup moins obscène que le Journal de 20h00)... L'inspecteur Hanzo ne fait pas dans le subtil. Il tranche dans le vif. Le sang gicle... (Attention Spoiler ! Passez au paragraphe suivant ! Je vous ai prévenu !) La dernière réplique du film est absolument géniale : "Assez de sang !". Toute la grandeur d'âme de l'inspecteur Hanzo est résumée dans ces quelques mots. J'adore ! Waouh !
Petit cadeau typique de L'Etrange Festival, "Kung-Fu Hara Kiri" était en VF. Imaginez Jean Richard au doublage... Voilà. C'était ça ! L'inspecteur Hanzo aurait pu s'appeler Maigret. Quand la bouffonnerie japonaise, d'ordinaire touchante, devient ridicule... Un vrai film culte. Jusque là, le meilleur film de mon Etrange Festival 2004. Ils sont fort ces japonais !
Mon Etrange Festival 2004 – Jour 2 : "Orgies sadiques de l'ère Edo" de Teruo Ishii.
"Orgies sadiques de l'ère Edo"
Un film japonais de 1969 dont le titre original est "Zankoku Ijô Gyakutai Monogatari : Genroku Onna Keizu". Je sais... Cela fait tout de suite plus original. Renseignements pris, il s'agirait du troisième et dernier volet d'une série de films "historiques" de Teruo Ishii : les "Tokugawa (Du nom de la famille aristocratique qui a dirigé le Japon de 1600 à 1868)". Les deux premiers volets sont "Femmes criminelles" et "L'Enfer des tortures" (Deux films projetés à L'Etrange Festival). Tous ces films se déroulent pendant l'ère Edo. "Orgies sadiques de l'ère Edo" se déroule pendant l'ère Genroku (1688 – 1703), une ère de prospérité... Mais, comme il est dit au début et à la fin du film, toute ère de prospérité engendre une maladie de l'âme. Maladie de l'âme ! Voilà l'origine du mal... La cause de toutes les perversions ! "Orgies sadiques de l'ère Edo" nous offre trois histoires qui s'articulent autour d'un personnage central (Qui fait office de témoin), le médecin (Médecin du corps... Médecin de l'âme ?).
Le degré de perversion va crescendo. La première histoire tient plus d'un bon vieux Max Pecas que d'un film vraiment pervers (L'histoire d'une jeune fille abusée, trompée par son amant. Réflexion... On n'a pas déjà vu ça chez Sade ?). La deuxième histoire est intéressante (Une femme est fascinée par les "monstres" qui la font jouir. Son serviteur qui, lui, ne la fait pas jouir l'aime comme un fou). Cette deuxième histoire est beaucoup plus ignoble et puis... J'ai une certaine tendresse pour les monstres. La troisième histoire est réellement perverse (Ah ! Enfin !). C'est l'histoire d'un Seigneur aux moeurs très particulières, tout à fait sadiques... Tortures de femmes, corrida et peinture sur corps sont au programme. Que du bonheur !
Comme d'habitude dans les films nippons, le jeu d'acteur est exagéré, les effets comiques soulignés, et c'est du plus bel effet (Enfin ?). Ah oui ! Le générique de début est un ballet Butô dansé par Hijikata Tatsumi, le père du Butô. Vraiment très beau ! Voilà pour le film. Une gentille série B nippone... La séance fut suivie d'un débat (Comme souvent à L'Etrange Festival). Un débat pas très intéressant... Mais enfin ! Il est toujours plaisant de voir les réalisateurs.
Hier soir, juste avant la séance, j'ai vu Christophe GANZ ("Crying Freeman", "Le Pacte des Loups"...), Mona SAMMOUN ("Tendance SM" - Coll. L'Attrape-corps - Ed. La Musardine) et Maria BEATTY. La présence de Maria BEATTY m'a fait tout chaud (Urk ?). Elle était à quelques mètres de moi. Comme quoi les orgies sadiques...
Huitième location chez Hors-Circuits : "Thundercrack!" de Curt McDowell. Un "Hardcore Talking Picture" de 1975. Film kitsch, horrifique, pornographique... Loufoquerie en Noir & Blanc (Ah ! L'esthétisme des films muets !) qui fait indéniablement penser à John Waters (Qui, à la même époque tournait "Pink Flamingos" et "Female Trouble"). La grosse différence avec un film de John Waters, c'est que dans "Thundercrack!" les scènes de cul sont explicites, très explicites. On trouve, pêle-mêle, des masturbations (Seul ou à plusieurs, avec ou sans accessoire...), des coïts (Hétérosexuels et Homosexuels), de la zoophilie... Bref, un catalogue extrêmement Queer des pratiques sexuelles en vogue dans les années 70 du côté de San Franscisco (Ah ! La libération sexuelle ?). Warning ! Si vous vous dites "Chouette ! Un film de cul !" alors vous vous trompez. Ce serait sans compter sur la patte du scénariste (George Kuchar), du metteur en scène (Curt McDowell), des acteurs (Norma Eaton, Melinda McDowell...) et des autres qui font de ce film une "chose" assez proche de l'univers d'un Tennessee Williams. Du rêve américain au vitriol. Ca put le bourbon, la vaseline (D'la bonne graisse de porc), les pickles... Sex Juice. Et vive le stupre ! "Thundercrack!" est un OVNI cinématographique, malheureusement tombé aux oubliettes (En est-il sorti ?). Comme tout OVNI cinématographique, ce n'est pas un grand film mais une chose qui vous colle gentiment au coeur...
... Et à la tête. "Thundercrack!" me renvoie à ma vie. Aujourd'hui encore, je lisais chez John B. Root qu'il pensait, parfois, à faire un porno où personne ne serait payé, un film d'auteur, débarassé du soupçon mercantile (Ce à quoi il répond que ce ne serait pas possible... Je vous laisse lire son - 61). Aujourd'hui encore, je lisais dans "Manifeste contra-sexuel" de Beatriz Preciado (Ed. Balland / Modernes) que le corps n'est qu'un texte socialement construit... Qu'il faut déconstruire ou reconstruire. Le cul, c'est aussi de la politique ! Alors voilà... "Thundercrack!", cette farce, devient pour moi un film politique, un manifeste... Un truc auquel j'aurais aimer participer (Ndla : c'est dans cet esprit que je montre mon cul sur No Fauxxx et sur ce blog). Vous avez un projet de film Queer ? Un truc de cul ? Du super bis ? Oui... Alors, je suis partant (A bon entendeur ?). J'aimerais être un activiste du cul... Moi qui ne crois pas suffisament à la politique ! Conclusion (Parce que, Wilfried, il faut arrêter de divaguer. Petit con !) : tout ça ce n'est que du bonheur. Oui ! J'ai adoré "Thundercrack!".
Mon Etrange Festival 2004 – Jour 1 : Une surprise Canal Plus (Un truc canadien avec des cowboys qui chantent leur "Little Dickie") + "Broken English" + "The Last of England" de Derek Jarman.
"Broken English"
Une espèce de vidéoclip. Trois chansons de Marianne Faithfull ("Witche's Song" + "The Ballad of Lucy Jordan" + "Broken English") filmées par Derek Jarman. Un très bon moment. Depuis hier soir, j'ai "Broken English", en boucle, dans ma petite tête. Ah ! La voix de Marianne Faithfull ! Et puis Elle, icône rock, blouson et mini-jupe de cuir noir, jambes nues, perchées sur des talons, blonde (En anglais dans le texte), les mains dans les poches. Elle arpente les rues de Londres. Les images de Derek Jarman sont belles. J'ai particulièrement aimé son illustration de "The Ballad of Lucy Jordan" (Pour faire court : un jeune homme grassouillet, devant son miroir, se désespère de ne pas ressembler à Marilyn Monroe). "Broken English", Space Invaders versus Hitler, comme un goût de "Qui fait mal !". Le meilleur programme de la soirée.
"The Last of England"
Un film inutile. Un clip d'1h28 ! Incompréhensible... Ou presque. Derek Jarman veut très certainement "dire" un truc et j'en ai très certainement compris un autre. Un exemple : Une scène où trois veuves en noir (Avec voilettes) défilent dans un hangar. Elles portent une couronne de coquelicots (Des "Poppies", en mémoire des soldats tombés à la Guerre, la World War II, je crois ?). Elles sont encadrées par deux soldats encagoulés (Dans le genre IRA ?). Les veuves testent les fusils des soldats, parlent des Falklands... On enchaîne sur un mariage où les demoiselles d'honneurs sont des damoiseaux (Avec perruques style 18th Century). Puis un bébé dans un landau... Autour de lui des journaux qui parlent de la guerre... Puis la mariée, seule, danse et déchire sa robe à grand coup de ciseaux (Cela ferait un très joli vidéoclip tendance psychédélique). Moi j'y ai vu la Old England, encadrée par la milice, faisant confiance à l'armée, à la force... Puis des jeunes qui s'en foutent (Un mariage Hétéro/Homo/On s'en tape) mais qui, au final, légueront un sale héritage aux futurs générations (Les journaux et le bébé) et qui, s'il veulent survivre, doivent se faire super mal, se détacher du Système (La mariée qui déchire sa robe).... Victimes du Système. Damnés. "The Last BREATH of England"... De belles images ("Une puissance visuelle à couper le souffle", dit le programme)... La forme est superbe mais pour le fond, je repasserai (Où alors je suis super con ou bien ce film est à voir comme un "dérèglement de tous les sens" et, dans ce cas là, je suis sûr qu'un bon trip aiderait)... Cela m'a fait penser aux films de Kenneth Anger, notamment Pink Narcissus, mais ceci est peut-être dû au jeune adolescent bien craquant du début du film (?). Au final, un film chiant, mais que je suis content d'avoir vu.
P'tain d'heure de table. Coincé entre la Mairie de Neuilly et les tours de La Défense... J'ai pris le train en marche. J'ai lu New Wave. Et c'est bien ! Interviews intelligentes et cultivées... Mais pas pédantes. Un truc rare, quoi !
Un truc à lire ABSOLUMENT (Avant que les censeurs ne lui tombent dessus), CE POST de LA Despentes, jeune fille, femme extraordinaire, beautiful people* que j'aime lire (D'ailleurs je suis en train de finir "Bye Bye Blondie", son dernier bouquin. Chronique bientôt... Enfin, j'espère). Virginie Despentes : future icône rock ? Une personne humble (Me semble-t'il ?).
Précision : je ne connais pas Philippe Godeau mais j'ai vu "Baise-moi" (Et j'ai lu le bouquin quelques années auparavant. A l'époque, cela m'a fait comme un joli coup au bide. Du lourd...). Et, même si ce film n'est pas un (Le ?) chef d'oeuvre ultime, il a sa raison d'être (Il fallait qu'il existe !). C'est, pour moi, un film underground, rebelle, tendance punk français... Un peu plus trash, moins cérébral que le bouquin. Comme un goût d'urgence. Amateur ? Peut-être oui... Mais fier de l'être !
* : pris au premier degré, je ne crois pas que ce soit péjoratif, au contraire !
REACTION by MAIL
N.R. versus R. Non Retouchée contre Retouchée. Laquelle préférez-vous ? La photographie ci-après a été publiée sur No Fauxxx après avoir été retouchée (Par Trouble - La créatrice/webmaster de No Fauxxx). Alors ?
Photographie non retouchée :
Pornographie 042 (Click on the thumbnail to view a larger picture - Moins de 18 ans s'abstenir)
Hier soir, à La Maroquinerie, concert de The Dirtbombs avec, en première partie, Anteenagers MC et Chewbacca All Stars. Comme quoi, en première partie, on retrouve toujours les mêmes. Ah ! La scène Rock'n'Roll (?) française... Revue de détail :
- Anteenagers MC : formé à l'aube du 21ème Siècle (Premier concert non officiel le 29/01/2000), Anteenagers MC est un groupe tricard et doué. Tricard ? Non, cet adjectif n'est pas méchant (Z'y va ! Mords-lui un oeil !)... Tricard comme dans "Les Anteenagers MC ne seront jamais des stars et ils le savent". Et c'est cela qui est chouette car "Ne pas se prendre la tête", c'est peut-être ça la clef du succès ? Bref... Un set bien emmené, avec tous les (Bons) plans qu'il faut, des reprises (Pour le fond. En anglais, on dirait des covers !), et des poses bien suggestives et bien Rock'n'Roll (Pour la forme. Yeah Baby !). Ils ont fini sur "Dark White" de The Music Machine. Un vrai bon moment.
- Chewbacca All Stars : ça c'est un nom de groupe que j'aime bien, un style de musique que j'aime beaucoup... Mais bon, j'ai trouvé les Chewbacca All Stars un brin monolithiques, un brin emmerdants... Non ! Il y avait quand même de bons trucs mais enfin... Non ! Ca ne (Me) l'a pas fait. Peut-être que déguisés en wookies ? Oui... Ils auraient du se déguiser en wookies. Et puis je n'aime pas les morceaux où le batteur chante... Le bassiste bouge bien. La voix rocailleuse du guitariste... Tranquille. Bof !
- The Dirtbombs : avis favorable. Je suis arrivé avec un avis favorable... Deux basses, deux batteries, un black (Mick Collins) à la guitare et au chant. Ca ne peut-être QUE bien. Néanmoins, les débuts furent difficiles, éprouvants... The Dirtbombs nous ont asséné des morceaux ("Get It While You Can"...) qui, moi, me font trop penser à Lenny Kravitz. Duraille ! Mais bon... Il est difficile de ne pas se laisser gagner par le groove (Et la hargne !) qui émane de ces fouteurs de joie. Alors voilà, quand ils s'en donnent les moyens (A fond ou version "tordue", Noisy...), The Dirtbombs c'est très bien. C'est un groupe de Rock'n'Roll (Et fuck les étiquettes !) qui fait danser, bouger, hocher la tête... Du bonheur pour nos articulations ! Et puis quel final ! Rock'n'Roll en diable... Sur le deuxième rappel, Mick Collins délaisse le chant pour la batterie et c'est Ben Blackwell (Batterie) qui le remplace. Torse nu, le "gamin (22 ans)" se jette dans le public et le voilà qui ERUCTE... Allez. Retour. Scène. Fond de la salle... Porté par quelques dizaines de mains. Toujours beau ! Il avait aussi une bassiste... J'ai adoré son "état", à la limite de la transe, les yeux au ciel.
En résumé, un bon concert de rentrée mais, je l'espère, pas le meilleur concert de la saison !
