Jaune et longue (Un peu plus de 35 cm ?). C'est une tige cruciforme et flexible avec une boule à l'une de ses extrémités... A l'autre, un mécanisme complexe : d'abord un crochet, la tête vers le bas, ensuite un cercle formé de trois pétales triangulaires et orientés vers le haut... Les trois pétales permettent d'accueillir une chose ronde ou ovale. Cet instrument (A l'origine un "porte-ballon") m'excite. Je le ballade à droite, à gauche, le long de ma colonne vertébrale... Je m'en sers comme d'une cravache. Objet vibratile. Excitant. Tendances SM et joyeuses... J'aime cette tige.
Ensemble Veste – Pantacourt d'inspiration orientale. Brun. Broderies or. Cheveux longs tenus par une pince (Ils forment une queue de cheval sévère). Peau blanche. Lunettes fumées qui lui mangent la moitié du visage. Ce sont ses mollets, un peu trop gros, un peu trop rasés (On voit des points rouges, résultat d'une épilation... Ratée ?) qui ont retenu mon attention. Je les ai trouvés obscènes, porcins... Roses et excitants. J'aime assez les trucs sales.
Un policier moustachu (Cherchez bien. Où ça ? Là. Houlala !).
Vocabulaire. Tout comme en français, on ne dit plus transexuel(le) mais transgenre... En anglais, on ne dit plus (Ou pas toujours) boy mais boi. Definitions (Adapté du Urban Dictionary par Rachelle) de boi :
1. In the lesbian community, a young transgendered/androgynous/masculine person who is biologically female and presents themselves in a young, boyish way ; a boidyke ; often also identifies as genderqueer.
2. In the gay community, a young gay man.
3. In the BDSM community, someone who presents themselves in a young, boyish way and is usually a bottom/submissive.
4. An alternate spelling of boy often used by young teenage boys.
Another lonely lunch in the park. Déjeuner sur le banc. Zéro compagnie si ce n'est celle du soleil. Des passants et des passantes. Des hommes en costumes noirs (Ou bleus). Des femmes en tenues légères... Souvent pieds nus : "On peut jouir longuement de la vue d'un orteil. On peut embrasser un pied par pur esthétisme" (Nathalie Gassel* - "Musculatures" – Ed. Le Cercle Poche). Longtemps, je me suis demandé si j'étais fétichiste du pied. Parfois, à peine la lumière éteinte, je me le demande encore (Hum... Il est bon de plagier parfois). Il y a des pieds que je trouve esthétiques, bandants, alléchants (Bons à lécher ?). Il y a des pieds que je trouve moches, inélégants. Y a-t'il une règle ? Oui, certainement... Mais je ne me suis pas suffisamment penché (Au propre comme au figuré) sur la question pour l'énoncer. Donc, à suivre.
Information. Le premier site à caractère pornographique concernant les "feet (Pieds en anglais)" que l'on trouve sur Google est Wu's Feet Links. Enjoy ?
* : trois fois que je cite cet(te) auteur en deux jours. Là, ça tourne à l'obsession (C'est sexuel docteur ? Oui, peut-être !).
xxxxx
J'aimerais publier un nouveau cliché pornographique (Pornographie 036) mais mon ordinateur est HS. Je n'ai pas accès aux photos... Dommage. Je m'en vais me branler dans un coin.
xxxxx
Hier soir, j'ai encore vu "L'Homme Tatoué" (C'est la cinquième fois). Dans son spectacle, Pascal Tourain évoque l'un des plus durs moments de sa vie : son baccalauréat... Ses problèmes avec le jury 603 de l'académie de Beauvais. Vérification faite, l'académie de Beauvais n'existe pas. Beauvais fait partie de l'académie d'Amiens. Rien à ajouter... Quoi que ? Le spectacle, hier soir, était sobre. Peu de poilade(s). Pascal Tourain est passé rapidement (Doucement ?) sur certains bons mots (Certaines conneries ?), privilégiant l'émotion. Un Pascal Tourain, peut-être plus proche du théâtre que du théâtre de bar. Subtil. Bien. Dernière du spectacle lundi 12/07/2004.
L'angoisse de la page blanche existe (?). L'angoisse de l'écran noir existe aussi. Ce week-end, je l'ai vécue. Je ne parle pas de l'écran noir de mes nuits blanches (Trop facile). Je parle d'un ordinateur cassé. Out. Fini. Je suis victime d'un Cheval de Troie (Un virus informatique)... Samedi. La bataille entre le hacker et moi (Le non-informaticien) s'est engagée. Après 12h00 de bataille, le p'tit gars (Ou la p'tite fille ?) m'a niqué. J'ai donc passé un dimanche à la maison, sans ordinateur. Des mois que cela ne m'était pas arrivé ! Et là, j'ai compris... Je suis addicted à l'écriture sur clavier. Comme un besoin de coucher mes pensées sur fichier... Enorme ! J'ai tenté l'écriture classique (Papier, crayon...) mais cela n'a pas fonctionné. Je n'y arrive pas... L'écriture c'est, pour moi, le clavier. Yoda's style : un écrivaillon moderne, je suis. C'est tout à fait désespérant !
Chronique d'un week-end solitaire.
Ce week-end, j'ai pensé corps, muscles. J'ai relu une partie de "Le soleil et l'acier" de Yukio Mishima (Mon auteur préféré) puis de la littérature érotique (Writen by une culturiste belge : Nathalie Gassel. Respect !). Muscles, muscles, muscles... Chose étonnante, j'ai acheté deux livres de Nathalie Gassel par hasard, sur un titre, quelques lignes, "Eros androgyne" et "Musculatures". Je n'ai pas acheté l'un parce que j'ai lu l'autre. Les deux m'ont plu... Ce week-end, j'ai aussi entendu ça : "C'est en marchant que l'on fait tourner la Terre". Je trouve cette idée poétique. Comme celle de la créature (Un stupide hamster ?) qui, enfermée au centre de la Terre, la ferait tourner. Ou encore la "légende" du Discworld de Terry Pratchett (Avec tortue et éléphants).
Muscles, muscles, muscles... Corps. J'ai aussi regardé un reportage sur Jean-Paul Gautier et un truc vaguement lié aux travestis (De la Place Clichy ?). Honnêtement, j'aimerai, soit me construire un corps d'athlète, soit pousser plus loin le cross-dressing (M'habiller en femme) ou le gender-bending (Jouer avec mon "identité" sexuelle). Ce sont des pistes à creuser... S'affirmer, se découvrir, encore, encore, encore, toujours... Jouer à (Ou avec) la limite. Se perdre et mieux se découvrir. Dangereux ? Vital ? Me, Myself and I.
Look at her, she's beautiful :
xxxxx
Et pour la bonne bouche (C'est le cas de le dire !), un test : "What's Your Freaky Fetish ?" (More Great Quizzes from Quiz Diva). Mon résultat... Yummy !
Your Freaky Fetish Is RENIFLEURISM !
Find yourself getting it on a lot in public bathrooms ? Thought so ! It's not about public sex for you, it's about the smell. Yup, "renifleurism" refers to arousal at the smell of urine. Just call it "golden showers" or "watersports" in polite company.
Bart Simpson court après un Lapin Or limite sourdingue. Le Cookie Monster se prend pour Rita Macaroni, travelo d'Paris. Cinko et Tray racolent sur le canapé (Le chat s'est laissé piéger)... Et Godzilla encule Totoro. Rien ne va plus.
Se lever tôt (C'est con). Brett (Est con mais sa bite est jolie). Un têtard m'a dit : "Fais toi couper les cheveux" (Quel con !). Et voilà ! C'est aujourd'hui la journée officielle de la connerie. Je vis en décalage perpétuel. Vers 16H00, pas la peine de m'appeler, je dors. Bon, à part ça, où sont les grandes réflexions ? Les belles utopies ? Complétez... Fill the blank (That fuckin' blank !). Vous le sentez le vide ? Vous le sentez profond ?
A part ça... Le gouvernement français lutte contre l'homophobie (Lu chez John). Voici le projet de loi en PDf (Très mauvais jeu de mots. Limite homophobe !). Ca tombe bien ! Aujourd'hui, c'est la marche des fiertés (Ex Gay Pride) !
Y'a aussi des gens qui font du Naked Skate (Roller à oil-P)... Mais c'est à Londres. Tout ça parce que d'autres font un Naked Biker Ride. Et si, en 2005, il y avait une fête du vélo off ?
Au centre du livre, chapitre 18, "Les mots". Les mots s'écrivent parfois "Maux". Je lis par plaisir. Les mots me font réfléchir... Ils ne me font jamais mal (Ou rarement selon le vieil adage "Il ne faut jamais dire : fontaine..."). C'est étonnant... Les mots. Les mots, c'est de la nourriture pour cortex, de la "Neuro Food (Une forme particulière de Pet Food ?)". Ce midi, j'ai lu. J'ai lu du cul : "Carnets d'une soumise de province" de Caroline Lamarche (Ed. Gallimard). Une écriture de bourge comme ils disent (Ou plutôt, comme elle écrit). Etonnamment, toutes les soumises, qu'elles soient parisiennes ou provinciales, se font enculer, se font élargir. Du travail du rectum (Et de son élasticité) comme d'une pratique SM courante... Pourquoi ? Peut-être, comme l'affirme le "Maître" des carnets, parce que c'est "Par là, (Qu')un homme s'attache une femme et (Qu')elle lui appartient". Moi, j'aime travailler mon rectum. C'est mon côté PD (Ou plus sobrement, Queer). Est-ce ainsi que je m'attache à moi-même ? "Me, Myself and I", comme une litanie (Parait-il assez lacanienne ?). Je m'aime. J'ai très (Ou si peu) confiance en moi.
Ce week-end, c'est la Marche des Fiertés Lesbiennes, Gaies, Bi et Trans.
Une femme blonde. Ses pieds blancs, blêmes. Ses ongles rouges, écarlates. Ses Birkenstock(s) noires, en cuir verni. Un beau panorama. Pour un peu, je me sentirai une âme de fétichiste. May I lick your feet, Mistress ? Résultat : j'ai acheté des bas. Faut-il y voir un lien de cause à effet ?
REACTION by MAIL
Hier, je (Enfin, nous) me suis acheté une très jolie culotte blanche à bords noirs, en coton. Dessus, de jolies têtes de mort noires et roses sont imprimées. C'est une culotte taille 8-10 ans. C'est un peu serré... Mais cela me fait un très joli slip taille base. Et oui ! J'ai le sexy un peu "twisted (Comme diraient nos amis anglais)". A part cela, j'ai acheté deux vêtements (Que certains appelleraient "déguisements") roses : un T-Shirt et un caleçon moulant imprimé léopard... J'aime le rose, le rose pute, un peu flashy, un peu fluo, limite vulgaire... Aimez-vous le rose ?
xxxxx
On se fout de ma gueule ! Pour la première fois, ce matin, dans mon entreprise, je fus (Hum ! Jolie conjugaison !) considéré comme un cadre. Autrement dit, je suis sorti de réunion avec une heure de retard. "13h50 ! Ce n'est pas une heure pour déjeuner ça ! L'heure officielle c'est 12h45 !", dit le petit fonctionnaire qui sommeille en moi. Solidarité avec la CGT ! Pouet !
xxxxx
Aujourd'hui, sur un forum, j'ai également trouvé ça :
Je ne sais pas vous, mais moi, ça m'a fait plaisir. Merci Melissa !
REACTION by MAIL
"Get me on the G-String file !"... Ca ne veut rien dire. Pas mieux que le "Let be must the queen" de Guesh Patty. My life as a stripper ? Well... J'ai pas mal zoné dans les rades crasseux de l'Arizona. Lap dancing. Se trémousser sur un podium. Connecté ? Déconnecté. En 32 Gigabytes/seconde… Not so bad. Sexy même. J'ai roulé ma bosse. De Vegas (Nevada) à Tucson. Voilà ma vie. En résumé. Le long des highways... Getting high au son de la musique. Se geler les couilles. Avoir le feu cul. Défoncé, enculé, sodomisé... Sodome ? Gomorrhe ? J'ai tout fait. Tout vu... Tout mais pas ça. Oh non ! Pas ça ! Ma mère en slip, mon short en bandoulière ! La bite de Willy Rony est un monstre. 41 cm de barbaque. Pas plus. Pas moins. L'homme fait deux mètres. 150 kg... Mais ce n'est pas une raison ! Un tas de bidoche avec une trompe. Un mur... Musculeux et gras. De la boucherie couleur saindoux. Moi j'aime Willy Rony... La bite à Willy. J'aime la sentir aller et venir dans cet égout bien large, bien élastique, qui me sert de cul. Oui ! J'ai des problèmes de sphincter... Je fuis. Je suinte... Couleur (Et goût) merde. Ca pue ! Mais bon, si la bite à Willy demande ça alors OK. Moi j'veux bien finir, littéralement, comme un tas de merde. Bonjour la poésie ! Alors... My life as a stripper... (A suivre).
J'ai besoin d'un exhutoire. Hier, je me suis fait niquer. Ma virilité (Macho ! Macho man ! I want to be...) en souffre. Dit d'une autre façon : j'ai beaucoup appris, à mes dépends. C'est l'histoire d'un rapport de force : la femme en robe noire ne s'appelait pas Maîtresse F mais Maître F... Avocate. Elle me l'a mis profond (Et non ! Je ne parle pas d'un godemiché) ! Et hop... Can I eat your brain ?
Spank me ! Spank me ! Spank me ! Hum... Ca va mieux.
REACTION by MAIL
Infos Conso (Hum ! Un titre très Cosmopolitan...) : aujourd'hui, c'est Fête de la musique (Music !) et mercredi, ce sont les soldes (Jusqu'au 24/07/2004). Aujourd'hui, j'ai mis une cravate moche (Mais collector)... Va comprendre Charles !
Vendredi 20/06/2003 : Post 1 (Attention ! Pop-Ups multiples et variés... Beware !). Dimanche 20/06/2004 : Post 585*.
Un an... 365 jours. 585 posts. 1,6027397260274 posts/jour. Pas si mal que cela pour quelqu'un (Moi... Me, Myself and I) qui ne sait pas vraiment écrire. Ce blog, j'en suis assez fier. Happy Birthday MMIY !
Je pourrais m'arrêter là mais NON. Il y a comme un démon, un truc qui me démange, un besoin... Accoutumance ? Addiction ? Il y a des gens à remercier : Miss C (Sans qui rien n'aurait peut-être commencé ?), SB (Sans qui rien n'aurait peut-être continué. AMOUR et photographe. AMOUR de photographe...), MissX (Kinky Mentor. Supporter from the UK) . Il y a des gens dont j'ai beaucoup parlé : Karin, Pascal, Paul... Et les autres (Coxs, Trouble)... J'en oublie certainement !
Et pour finir (Sortons les grands mots, la larmichette qui fait mal... Ou mâle ?) : There were times (I'm sure you knew) When I bit off more than I could chew. But through it all, when there was doubt, I ate it up and spit it out. I faced it all and I stood tall and did it my way**.
Merci.
* : quel post à la con ! Oui... Mais j'étais obligé. Si ! Si ! Si ! ** : Copyright Claude Francois, Franck Sinatra, Elvis Presley, Sid Vicious... Et tout plein de maisons de disques.
REACTION by MAIL
Elle m'a écrit : "I think that the more people to see you in lingerie the better". J'ai donc décidé de m'exposer... Cross-Dresser. Teasing... A suivre ici ou sur No Fauxxx.
Pornographie 035 (Click on the thumbnail to view a larger picture - Moins de 18 ans s'abstenir)
Pascal Tourain on Tour. En abrégé : PTT. Pour des raisons essentiellement familiales, je m'abstiendrai de tout commentaire sur l'administration française. Donc... Reprenons. Version cinématographique : Tourain on Tour. En abrégé : TT ou encore T2. Plus fort que Terminator, Pascal Tourain dompte les foules (Et bientôt, il brigue un mandat de gouverneur de Picardie ! Schwarzy Power !).
Hier soir, Korozif Studio accueillait "L'Homme Tatoué", spectacle indélébile écrit et interprété par le transcorporel Pascal Tourain. Une quarantaine de personnes composait l'assistance. C'était un public particulier, tatoué, piercé ou "aware (Comme dirait Jean-Claude Van Damme)" quant au phénomène "Modifications Corporelles". Un public réceptif et franchement indiscipliné... A cela, ajoutez une "scène (Un plateau, un espace, un truc où Pascal joue)" plus petite qu'à l'accoutumée et vous comprendrez que cette représentation ne pouvait être que spéciale. En effet, je n'ai jamais vu Pascal Tourain improviser autant (L'homme n'est cependant pas du genre à vous faire quinze minutes d'improvisation. C'est étonnant car Pascal Tourain, hors de son spectacle, est un véritable Monsieur Loyal, boute-en-train, fouteur d'ambiance... Comme si le spectacle - L'indispensable concentration ? - faisait perdre au bonhomme une petite partie de ses moyens). Je n'ai jamais vu Pascal Tourain être aussi souvent apostrophé, dérangé (Par exemple, par des "C'est rien ! J'vais faire pipi !")... Même son peignoir d'Homme Tatoué s'y est mis : ET TOC ! Que la manche n'veut pas s'enfiler correctement et que j'te ruine presque un final "dramatique/sérieux" (En le remplaçant par un gag à la Marx Brother).
J'ai bien aimé cette remarque faite par un garçon dans le public (Citation de mémoire) : "Ton spectacle, il est franchement homo !". C'est peut-être une déformation très "Wilfridienne/aspirant queer" mais cette remarque, je me l'étais faite plusieurs fois... Je suis heureux de ne pas être le seul à l'avoir pensée. Peut-être qu'un jour dans le cadre des Gay & Lesbian Studies, un étudiant nous pondra une thèse sur "L'homosexualité chez Pascal Tourain" ?
Au final, un spectacle échevelé et intéressant où Pascal Tourain s'est parfois lâché (J'ai noté deux remarques assez BDSM* : "[Lorsque, lumière éteinte, Pascal Tourain fait admirer ses "tatouages postérieurs" à la lueur d'une lampe torche] Là, c'est ambiance donjon" et "[Lorsque qu'une demoiselle se lève pour aller aux toilettes] Elle aurait pu faire sous elle, ça n'aurait pas été mal"). Un spectacle où certains effets dramatiques m'ont semblé plus décalés qu'à l'ordinaire. En résumé : "Vous n'y étiez pas ? Dommage, ça valait le coup !".
* : enfin, c'est peut-être mon esprit pervers qui les a trouvées BDSM.
xxxxx
Suite au spectacle, j'ai, pour la deuxième fois de ma vie, déclaré à Stéphanie Heuze que son livre "Changez le corps ?" (Ed. La Musardine) est, pour moi, un livre fondateur (Vous ne connaissez rien, ou presque, aux modifications corporelles ? Fakir Musafar, Ampallang ou Sissification sont des termes qui ne vous disent rien ? Lisez ce livre !). Elle se souvenait de la première fois (C'était il y a trois ou quatre ans...). Cela m'a touché. Publicité gratuite : jetez un oeil sur le site Hors-Circuits.
Pour la troisième ou quatrième fois cette année, j'ai vu le Maximum Kouette en concert. C'était au Café de la Danse. C'était hier soir... Les concerts du Maximum Kouette sont des concerts joyeux. Hier soir, la joie et la bonne humeur ont eu un peu de mal à s'installer. La faute de la salle très certainement : le Café de la Danse c'est grand et c'est plein de gradins... Il y a longtemps que je n'avais pas vu le Maximum Kouette dans une grande salle (Exception faite de la Cigale... Mais je n'ai pas vraiment aimé le concert de la Cigale). C'est étrange... Le nombre de pieds de micros m'a impressionné (C'est fou, non ?). Début de concert en demi-teinte... Coxs, la bassiste, paraissait survoltée, Gen, la guitariste, paraissait très enceinte et moi, j'assistais un papa qui, lui, veillait sur sa fille de cinq ans (Fatiguée la fillette. Elle partira après sept chansons). Ouf ! La playlist officielle :
Gway
Some days
Paranoïa
La version trash
Machine world
Brother
Maximum
Fake
Out'in
Petit homme*
No man's land
Sois-là
J'ai un démon
Bad band
C'est promu
Moi je t'aime pas
L'ami déchiré
I don't care
Ca me dirait bien
Raggameuf
* : celle-ci, je ne me souviens pas l'avoir entendue... Mais moi et ma mémoire ! Hum ?
Quelques jolis événements, ayant tous trait à l'enfance, se sont passés pendant le concert :
- Gen, la guitariste très enceinte (Parce qu'elle a avalé une montgolfière, c'est elle qui l'a dit), a passé la main à sa remplaçante, Cel (Je crois ? Je n'ai pas vraiment retenu son nom !). Cel m'a paru plus énergique que Gen, plus rock, et son petit sourire était fort mignon. Bonne prestation... Pour fêter ce "passage de main", Moon, la chanteuse nous a fait pousser un cri qui, contrairement à d'habitude (D'habitude, je ne crie pas), n'était pas censé exorciser toute la mauvaise humeur accumulée mais saluer "Maman Gen". Bien.
- Deux jeunes filles d'une dizaine d'années, tout de rose vêtues, nous ont fait une belle démonstration de Slam/Stage Diving. Portées à bout de bras par la foule, elles ont fait le tour de la salle avant de finir sur scène pour scander les dernières paroles de "Moi je t'aime pas".
- A la fin du concert, la scène a été envahie par le public. Moyenne d'âge du public plus proche de quinze que de trente ans. C'était mignon. Avec ma canette de bière, je me suis fait l'effet d'un vieux pochtron.
Au final, un concert honnête où je n'ai que légèrement mouillé la chemise.
La porte est fermée. Parlons de trucs sérieux : Johnny Ramone, guitariste des Ramones, se bat actuellement contre un cancer de la prostate. La bataille est perdue d'avance. R.I.P. Johnny ! Rappelons que Joey Ramone, chanteur des Ramones, est mort en 2001 d'un cancer lymphatique, et que Dee Dee Ramone est mort d'overdose l'année suivante. Il nous reste CJ et Marky Ramone. Long live Rawk'n'Rawl ?
xxxxx
Parlons d'un truc moins sérieux mais AVEC des images ! "Etre blonde", est-ce une sinécure ? Un truc ignoble ? Un truc comme ça ? A prendre avec les pieds tout en se secouant la nouille ? Hum ? "Etre blonde", c'est sur ce thème que j'ai lancé une "Thread (En anglais dans le texte)" sur les Manic Jane Message Boards... Pour votre information, Manic Jane est un site de cul alternatif (Alt Porn) US (Donc pas très Work Safe). J'ai proposé aux différentes Jane(s) Doe (C'est le nom que ce donnent les filles qui posent pour ce site) et aux différents John(s) Doe (Idem pour les garçons) de mettre en ligne une photo d'eux "In Blonde" et de parler du phénomène "Blonde". Résultat... J'ai obtenu :
- Deux Photos de Jane(s) Doe :
- Deux Photos de Members (Dont une série de photos faite tout exprès pour cette "Thread" par la charmante Luckygirl aka Stacia. Merci beaucoup Luckygirl!) :
- Une photo "Autre" :
- Aucun John Doe (Dommage !).
Pas mal pour un début... Au fait, savez-vous comment faire taire une "Blonde" ? Et celle de la "Blonde" qui...
REACTION by MAIL
Post du jour. Opération Narcisse (Et Goldmund ?) : si vous avez le temps, cherchez Willy...
Et si vous n'avez pas le temps, regardez en bas, à droite... Une chance sur deux que cela soit moi (Parce qu'à ce concert, j'y étais). NarCisS'Hic ! Je suis un enfant* et ce soir, j'accompagne une enfant (Et son papa) au concert du Maximum Kouette ! Voilà pour ma vie. On ferme la porte et on parle de choses sérieuses (Ou presque).
Maria Beatty et Moi. Une longue histoire... Comment ai-je connu Maria Beatty ? Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que j'ai pu voir ses films au FFF (Festival du Film Fétichiste) 2000. De mémoire, j'ai vu "Ladies of the Night - Les Vampyres", "The Elegant Spanking", "The Sassy Schoolgirl", "The Boiler Room" et, peut-être, quelques autres films... Mais qui est Maria Beatty ? Maria Beatty, c'est une artiste (Films, performances...) fétichiste. Un fétichisme assez arty (Dixit Télérama qui s'est fait fort de chroniquer la soirée "Soyez fétiches" proposée par ARTE le Vendredi 28/05/2004). On trouve ses films chez Bleu Productions. Elle s'est produite, entre autres, chez Démonia ou au Pulp (Une chronique signée Ophélie... Cherchez un peu !). J'aime beaucoup Maria Beatty... Pour son travail et pour des raisons beaucoup plus personnelles. J'explique :
Tout commence le ??/03/2000. Ce soir-là, je vais voir "The Sassy Schoolgirl (Mistress Tara's Finishing School)" avec Mistress Tara et Cindy Ireland. Un film de 45 minutes sur la fessée dont la morale "To spare the rod is to spoil the child" confine au sublime (J'exagère !). Mistress Tara me fascine. Conséquence : je décide d'aller voir "The Boiler Room" le dimanche suivant. "The Boiler Room", c'est un autre de film de Maria Beatty avec Mistress Tara. Un film à tendance gynécologique. Mistress Tara dans le rôle du bourreau. Un aperçu...
Sorti de la salle (L'action Christine - 4, rue Christine - 75006 Paris), je prends le métro... Direction le 18ème arrondissement, station Lamarck Caulaincourt. Dans le métro, je remarque deux hommes... Louches. A l'arrivée, je suis agressé (Un cutter posé sur l'aine, près du sexe)... Ils me demandent de l'argent, je parlemente, je gueule, ils s'enfuient... "SLASH !"... Le cutter décrit un arc de cercle. Je vois le sang qui coule. J'ai la joue entaillée... Pas de panique... Trouver une compresse. Dix minutes de marche. Hôpital (Prise en charge rapide ! Ouf !). Anesthésie locale. Points de suture... Toujours pas de panique et même pas mal ! Là, je me dis : "Etrange ! Toi, le plus douillet des douillets, petit lâche, tu ne paniques pas et... Tu n'as pas mal ! Etrange !"
Tu n'as pas mal et pire, tu aimes ça... L'adrénaline, le sang.
Dans les jours qui suivent, je cicatrise. J'aime cette période... Ne pas bouger la joue, ne pas parler (Ou peu), laisser faire le corps... C'est à cette occasion que j'ai vraiment découvert Internet (Une occupation fantastique). Et puis, l'idée (THE idée) : moi qui suis fasciné par mon corps, qui le maltraite à coup de calories ingurgitées puis dépensées le long des routes (Course à pied + Vélo... Des heures !), pourquoi ne pas aller plus loin ? Pourquoi ne pas franchir le cap et passer dans le camp des "Modifiés"... Body Modification ! Le mot est lancé. Je connais ce milieu. J'ai lu, beaucoup trop lu, dessus. J'ai les adresses. Je vais voir. Direction : Tribal Act. Choix évident... Parce qu'Emma. Rencontre 1 (Tool en fond sonore) : Emma. Elle a les mots exacts. Je suis séduit. Rencontre 2 : Yann. Vous connaissez la suite (?).
Depuis, ma cicatrice s'est estompée. Je la regretterais presque. Avoir une cicatrice, c'est être Al Pacino dans "Scarface", Albator, un flibustier... Les gens vous regardent (Et moi, j'aime ça. Exhibitionniste !). Avoir une cicatrice goes along way ! Maria Beatty et moi... Si je suis tatoué, c'est (En partie) à cause d'elle. Merci Miss Beatty.
Feeling like a voyeur ? Click HERE (This "Oh Voyeur !" thing made me smile. Stupid, isn't it ?).
xxxxx
F5. Après-midi anti-créative (Un mot qui ne veut rien dire sinon "Je n'ai rien créé cette après-midi"). Une fenêtre me fait de l'oeil. Soleil. Les autres sont à l'ombre. Pas de pitié pour les fenêtres... On les fout en taule ! Têtards stupides et sans bavure. Nursery rhyme :
There are ants in my pants And they made me dance All the way to France...
J'aime bien ces petites choses stupides, ces petits riens qui font passer le temps... Petites perles trouvées sur Internet. Une image ?
To rub a dub et tout va bien. Décidément, cela ne s'arrange pas. Talk to the hand !
REACTION by MAIL
News (IMPORTANTE BIS !) : la soirée Motor Psycho du Lundi 14/06/2004 (Ce soir avec Because that's fucking rock'n'roll you know babe ! + Frustration + Rem & the Courbarians + DJ) est ANNULEE pour cause de "La Flèche d'Or est en grève. Violence ! Tout va mal !"... Le sort s'acharne sur l'association Motor Psycho ! Lucky 13, Lady Luck, Ace of Spade & Co... Il faudrait penser à s'acheter des gri-gris ! Long Live Rawk'n'Rawl ?
En résumé (Et sur un plan plus personnel), je n'ai plus de plan pour ce soir (Vais-je devoir me convertir au Dieu TV ou pire... Au Dieu Football ? Horrible !).
The Leather Girls. Les filles de cuir. Les filles en cuir. Je porte du cuir et j'aime ça. Le cuir est une matière noble. Une matière qui pue... Elle suinte le rock. Tout ça, c'est écrire pour ne rien dire. Partir d'une image et tenter d'imaginer une histoire...
Sabrina aime Patsy. Sabrina (La blonde) est une jeune fille en fleur... Aspirante biker. Son idéal : intégrer les She-Devils, un club de biker féminin (Macho et lesbien !). Patsy (La brune) peut l'aider. Patsy, c'est une ex She-Devils. Il y a un an (Deux mois et quatre jours), elle s'est faite virer du club et a perdu un oeil dans l'histoire (Une affreuse - Mais terriblement sexy - cicatrice lui barre l'oeil droit). Tout ça, parce qu'elle s'est amourachée de Lorna, une nouvelle recrue, la préférée de la cheftaine des She-Devils. Fallait pas... Depuis, Lorna est la nouvelle cheftaine, le nouveau leader, des She-Devils... Et Patsy veut se venger ! Sabrina sera son pion... Mais c'est sans compter sur le pouvoir de l'Amour (The Power of Love) ! Un magnifique thriller sadique et lesbien... Qui pue le gasol (Gasoil ?), le cuir, le sang et la cyprine (Exciting isn't it ?).
Et voilà... Une histoire qui ne vaut pas tripette (J'ai mis plus de temps à l'écrire qu'à l'imaginer).
REACTION by MAIL
It's begining here. All's begining here ? No... That's just another part of the story. The story is about an arson. No... An arse. An ass. A butt. A bottom. Un derrière. Un cul. Une simple paire de fesses... Victorian or bloody ? ArseX... Holy hole. Sacred body part. This* is not her bottom. This is an attendee's bottom. 1... 2... 3... 500 !!!! 500 strokes. PrefectX is severe. Severe ? Vert. Jaune. Orange. Rouge... Violet and blue. Your bottom is a rainbow. Cherish it !
Hollywood is a place where they'll pay you a thousand dollars for a kiss and fifty cents for your soul - Marilyn Monroe (1926 - 1962).
Acte con et assumé. Du poils et des cheveux... Comme un air triste. Ce matin, je n'ai pas fait de sport... J'ai fait la pute, la femme, je me suis réalisé(e)... Un truc beau et con... Comme il se doit. Moment érotique (Numéro indéfini).
Pornographie 034 (Click on the thumbnail to view a larger picture - Moins de 18 ans s'abstenir)
News from Sarkoland (Comme dirait le Nouvel Observateur). Attention ! Je vais bloguer GRAVE... Ecrire le genre de post où l'on raconte sa vie (Teen spirit ?). Petites touches impressionistes. Un, deux, trois, je me lance. Ce midi, en hommage à Ray Charles, Ronald Reagan et Odette Laure (The Good, The Bad & The Ugly), j'ai bu un Coca. Des lustres que cela ne m'était pas arrivé... Ca pique (P'têt moins qu'la vinasse ?) et c'est pas bon. M'enfin c'est un hommage (M'enfin ?)... Pendant ce temps-là, deux CRS stationnaient sous la statue du Bourreau de Ferrary (Ne pas chercher de lien de cause à effet). Un peu plus tard, une jeune fille asiatique (3 ans ?), toute de rose vêtue, avec une frange à faire pâlir Bettie Page, mattait trois jeunes habitants de Neuilly (16 ans ?), rebelles et thunés, faire un concours de rot en bouffant du McDo. So chic ! Tout ça pour dire qu'à Neuilly aussi, il se passe des trucs (Vous en doutiez ?).
Ronald Reagan me fait (Enfin... Me faisait) toujours penser à D.R.I. ("Reaganomics killing me ! Reaganomics killing me ! Reaganomics killing me ! Reaganomics killing YOU !"). Enculé (Insulte à caractère non homophobe) !
Pour finir, un truc con... Mais mignon (Ne pas me demander à quoi ça sert) :
You are adventurous and skillfull. You also enjoy having fun and taking risks. Speed is your biggest rush. However you are also a great team-worker and and a loyal friend.
Stalker. J'ai un stalker... Un type qui me suit. J'ouvre un journal et PAF ! Il est là ! Son nom : Pascal Tourain - "L'Homme Tatoué". Hier soir, j'achête le numéro 10 de Burn Val Burn, je l'ouvre, et en page "Chronique Spectacle", voilà Pascal Tourain (Et aussi Francis - "L'Homme Pas Très Tatoué" et Damien - "L'Homme Pas Tatoué"). On me l'aurait dit... Je ne l'aurais pas cru.
xxxxx
D'ordinaire (Pour cause de "Vie de couple"), je n'écoute pas de musique le matin. Mais ce matin (Pour cause de "Mon Amour est levé(e)"), j'ai pu m'écouter Chokebore et Rollins Band. Un pur bonheur... En arrêtant la chaîne pour partir au travail (NDLA : l'endroit d'où j'écris ce blog), j'ai eu comme un pincement au coeur. Pas de doute... la musique le matin, c'est bien. Ben...
- Achête-toi un walkman, ducon !
- Ouais mais c'est quand que j'lis moi ?
- Oui, c'est sûr. Entre musique et littérature, dur de choisir.
... Ben oui.
xxxxx
Je ne veux pas mourir sans cicatrice. Cette phrase, je l'ai piquée dans BVB (Il faut rendre à César ce que j'ai piqué à Tommy Gun, Hush ou un autre membre du BVB Crew). Cette phrase, je l'ai aimée...
xxxxx
News (IMPORTANTE) : la soirée Motor Psycho du Lundi 28/06/2004 (Avec les Dickies) est annulée (Pour cause de "Les Dickies ont annulé leur tournée européenne pour raison familiale"). Prochaine soirée Motor Psycho le Lundi 14/06/2004 (Because that's fucking rock'n'roll you know babe ! + Frustration + Rem & the Courbarians + DJ).
- Tu notes Jean-Claude ?
- Mouaiiiiis.
- Le quat' mars dernier, on était au Glaz'Art, pour l'enregistrement du live du Maximum Kouette et ben...
- (Avec un temps de retard) Ah ouaiiiiis.
- J'reprends. Et ben, le seize (De c'mois-ci), le Maximum Kouette fête la sortie d'son live au Café de la Danse. T'y seras ?
- Ouaiiiiis.
Je résume (+ Infos concerts en prime) :
1. Dimanche 13/06/2004, à 20h00, au Gambetta (104, rue de Bagnolet - 75020 Paris) - 9 € : Black Lips ! + The Anteenagers MC + The Dregs.
Que faire avec 50 Cents ? Acheter une sucette ou Burn Val Burn ? Et moi qui me disais "Pour ce prix là, t'as plus rien !"... Même pas un pain au chocolat (Surtout à Neuilly sur Seine). Ben voilà... J'ai acheté Burn Val Burn, fanzine honnête et droit ("Tchou ! Tchou !", comme dirait J.P. Raffarin).
Pendant ce temps là, Télérama fait un papier sur les anti-pubs et Leclerc (Un concurrent du Supermarché Ferraille) se permet de détourner leur action... Z'avez vu la dernière campagne Leclerc ? Les affiches ? La fille avec des poils sur les jambes (Lien pornographique n'ayant que peu de rapport avec le sujet) ? Révolte récupérée. Next !
1. Acheté chez Monsieur Paul : "Rise up !" de The Black-Eyed Snakes (Vous aimez les guitares ?) et "Artrats" des Neurotic Swingers (Dont "on" n'arrêtait pas de me parler en bien. Déjà écouté deux fois. "On" avait raison !).
2. Prêté par Monsieur Paul (Il ne faudra pas oublier de lui rendre) : "Weighting" par le Rollins Band. Les quatres morceaux avec Charles Gayle (Saxophoniste) sont une TUERIE (Et je pèse mes mots).
Une après-midi musicale (Monsieur Paul / Sonic Machine : 143, rue Saint-Maur - 75011 Paris).
Bruits. Le vent qui mugit. Le feu qui crépite. Un journal qu'on déplie. Je suis dans le métro... Les yeux fermés.
xxxxx
Il est un site où j'avais mes habitudes : Jane's Sex Guide. Il est un site où je suis : No Fauxxx (Je suis un No Fauxxx Activist). Le premier parle du second... It's gross !
- Pascal ! Un spectacle ! Pascal ! Un spectacle ! Pascal ! Un spectacle !
- OK.
Bon. Cela fait maintenant trois fois que je vais voir "L'Homme Tatoué", spectacle indélébile, écrit et interprété par Pascal Tourain. Dans la grande tradition "Obisposienne (Pascal aussi)", je dirais : "Je suis fan". Vraiment ! OK... Le texte reste le même (Et il est toujours disponible aux Editions du Yunnan) mais l'interprétation change... Une certaine part d'improvisation existe (Ne serait-ce que parce que les tatouages de Pascal Tourain évoluent. Nouveautés : un Frankenstein très "Electric" et des oeufs sur le plat... Du pied). Et puis, plus je vois le spectacle, plus je vois de détails... Par exemple, les fesses de Pascal Tourain sont musclées et ne sont pas dénuées d'intérêt (C'est le genre de détail que tu ne vois pas la première fois car tu ne regardes que les tatouages). Ensuite, ce n'est pas tous les jours que je vais voir un spectacle très Télérama... Comment ? "L'Homme Tatoué"... Très Télérama ? Oui, madame, "L'Homme Tatoué" a été chroniqué (Et apprécié) dans Télérama il y deux semaines ! En quelques mois, Pascal Tourain sera passé de Tatouages Magazine à Nova et Télérama. Et si le tatouage était devenu une chose "mainstream" (Ou très bobo...) ?
Publicité (Pour ceux qui ont vu le spectacle) : si, comme Pascal Tourain, vous souhaitez faire sonoriser vos tattoos (Grâce à un implant sous cutané !), adressez-vous chez Tribal Act. Cris disponibles : grenouille, coq, cochon... (It's an hoax baby !).
Un petit lien très Pascal Tourain : l'histoire de Claude Louis Delair, alias le Lilyonnais, alias Mac Norton.
xxxxx
Sinon... Parlons de moi. Mon alcoolisme naissant se porte bien. Vin rouge le vendredi (Une demi bouteille ?). Bière le dimanche (Cinq verres). Vin rouge et bière le lundi (Une demi bouteille + un verre). Ce soir, ce sera eau (Avec pain sec) ! Moi... Les animaux ne m'aiment pas.
Remarque : quand j'y pense, je me dis que ce blog a un look assez straightedge... Une mise en page sans fioriture(s). Un truc simple et direct (Et c'est fait exprès. Il ne s'agit pas d'une limite technique. Et toc !).
xxxxx
Retour sur un week-end tout en coïncidences.
Tout à commencé samedi où, en deux heures de promenade (Shopping ?) dans Paris (Les Halles puis Bastille), j'ai croisé divers "second rôles (Des acteurs dont je connais la tête mais dont le nom m'échappe)" du grand et du petit écran... A un moment, j'ai cru à une caméra cachée (?)... Et puis, du côté de Bastille, je rentre chez Bimbo Tower histoire de me procurer Minimum Rock'n'Roll spécial poils (Et autres schtroumpfitudes capillaires) et "Vladimir Spirakof", le livre pour enfants (?) de Yann (Ed. L'invisible Armada). Et là, il y avait P. (On ne nommera pas le jeune homme), l'un des "clients" de Yann. Résultat : deux "Vladimir Spirakof" vendus (Moi, j'devrais faire commercial !).
Dimanche. Après avoir pris le soleil et m'être lancé dans le bronzage "façon Marcel" (Pour cause de "Je fais mon jogging entre 12h00 et 14h00". Hardcore attitude... No fear !), me voici en route direction le CICP pour le dernier jour du festival "Barricata (Fanzine de contre-culture antifasciste, anticapitaliste et libertaire, édité par le RASH Paris qui fête cette année son cinquième anniversaire)". Au programme : Fred Alpi (Rock libertaire) + Holy Curse (Rock... Tout simplement Rock... Ou Rawk ?) + Nevrotic Explosion (Punk Rock breton).
Coïncidence 1. Tout commence vers 17h15, au croisement de l'avenue Philippe Auguste et de la rue Voltaire, je croise les membres d'Holy Curse, tous de noir vêtus (Esprit rock... Malgré la chaleur). Polo (Guitare) traine la patte... Rock'n'Roll ? Toujours est-il qu'ils m'apprennent qu'ils jouent en second vers 18h30 - 19h00 (Traduction : 19h00 - 19h30. Autant dire que le festival n'est pas prêt de commencer). Bref, j'ai largement le temps de m'en jeter une... Petit tour du quartier. Terrasse. Bière. Ecouter la discussion de mes voisins (Les USA et les arabes, le mariage homosexuel, les filles bisexuelles, Marseille et les jeunes SDF tendance alcoolos...) et lire Michel Foucault.
Vers 18h00 (Enfin je crois ? Je n'ai ni montre, ni téléphone portable, tous les horaires sont donc donnés à titre indicatif), me voilà devant le CICP. A l'intérieur, le premier groupe s'installe... Le public est essentiellement composé d'antifascistes (Faciles à reconnaitre dans le rue, car aussi antifascistes soient-ils, ils ne sont pas les derniers à porter un "uniforme") et autres punks. Il y a aussi quelques rockeurs (Ceux que l'on voit toujours aux concerts). Une bonne centaine de personnes (200 peut-être ? J'ai toujours été nul en estimation). Coïncidence 2 : je reconnais un p'tit gars, légèrement bossu, qui porte un sac estampillé "Port de crête obligatoire". J'ai croisé ce même gars samedi dans les couloirs du métro. Le mélange freak et punk me touche.
18h15. Dans la salle de concert (Non fumeur), des stands vendent des fanzines, des disques, des badges, des T-Shirts... Sur l'une des tables, le livre de Pascal Tourain paru aux Editions du Yunnan. Je m'approche... Sur cette même table, deux DVD de Bettie Page, un documentaire sur The Clash ("Westway to the world" ?), un CD de DISBEER, "Paradoxia" de Lydia Lunch, "Changez le corps ?" de Stephanie Heuze, "Stand Down Margaret" de Yasmine Carlet (Un essai que j'ai failli acheter lors de la conférence GBH)... Bref, sur un coin de table, une bonne partie de mon monde (Comme quoi mon monde est assez petit et pas très original)... Une discussion s'engage. J'apprends que Pascal (Tourain) doit passer. Coïncidence 3.
18h30. L'ami Pascal est arrivé. Je le retrouve pas très loin du débit de boisson (Bière : 1,50 €)... Bière et discussion sur fond de Fred Alpi (Le concert est commencé). Passage en revue des différentes prestations :
- Fred Alpi : pour être honnête, je n'ai écouté que les deux dernières chansons. Ca sentait bel et bien le rock libertaire, le punk de bal, pas très loin de Parabellum et ses chansons de marins (?). Moi, j'aime pas, mais c'est bien que cela existe... La foule n'était pas non plus en délire. Passons...
Autant le dire tout de suite, je suis venu au festival Barricata pour voir Holy Curse. La chronique va donc être un peu longue (Disproportionnée ?).
- Holy Curse : en GRANDE forme. Un Polo (Guitare) sur une patte (Mais, pendant le concert, personne ne s'en apercevra. En concert, j'ai l'impression que Paul devient "Super Polo" avec gimmick de rocker et attitude de tueur à la clef. Sans concession. A fleur de peau. C'est beau et c'est aussi pour cela que j'aime Holy Curse), un Eric (Chant) "éméché (Pour ne pas dire bourré)" et pieds nus, un Vinz (Basse) très Vinz (Nous "préparant" un superbe gag. Cf. + loin)... Pour le reste, tout va bien (Ou presque ?). Le groupe attaque a capella :
I'm dancing barefoot Heading for a spin Some strange music draws me in Makes me come on like some heroin
Patti Smith. Et c'est parti pour une heure de (Give Yourself Up To) Rock'n'Roll... And Kick some Ass... Un morceau, deux morceaux, la tension monte... On sent Eric plutôt bien parti, beaucoup moins timide qu'au Nouveau Casino (En première partie des Bellrays) ou à la Flèche d'Or (Soirée Motor Psycho) et... Silence. Interlude. Problème de basse. C'est le gag d'El Vinz... Cinq minutes de pause (Et une semi-reprise - Erm ! - des Pink Floyd plus tard), le concert reprend. En vrac... Lou And The Boys. Las Vegas On Sea. Les nouveaux morceaux passent mieux que la dernière fois (Cf. Chronique du 15/03/2004). Plus de maîtrise... Un groupe plus "relax" aussi. Moins de pression (?)... Pas mal de moments à la limite du comique grâce à Eric : problèmes récurrents de pieds de micro qui se démontent, de fils qui s'emmêlent... Eric gère. Total contrôle... Comme seul un chanteur sous alcool sait le faire. Et puis l'attitude... D'ordinaire, lorsque je vois Holy Curse, je scotche sur la guitare, la basse, je ferme les yeux et je me laisse pénétrer par la musique (Limite sexuel, non ?)... Mais là, Eric, comme habité par son texte, nous offre une succession de déhanchés subtils (Shake your ass !) et de moments limites théâtraux... Je ne le quitte pas des yeux. Entre respect et sourire.
Bien. Le public semble accroché...
Arrive la fin, le moment ultime et tant attendu, le groupe attaque... Superfortress... (Que se passera-t'il le jour où ils ne le joueront plus ? Manquera-t'il qu'il quelque chose ? Superfortress + I wanna be your dog comme un gimmick ?). Eric, "comique un jour, comique toujours", demande (En anglais dans le texte) une cigarette... No cigarette, No booze... Le voici qui chante, qui déclame... Il est LA Superfortress. B-52. B-29... On y est... Je ferme les yeux (Now I'm ready to close my eyes). J'attends les notes magiques. J'ouvre les yeux. Je me retourne pour voir les visages de "ceux qui ne savaient pas". Moment magique où, pour la première fois, l'on découvre l'enchainement Superfortress + I wanna be your dog. Come on ! Mur de son... Le morceau s'achève (Trop court. Comme d'hab !). Bon concert. The end.
- Nevrotic Explosion (Ne pas confondre avec Neurotic Swingers... Mais pourquoi mon cerveau associe-t'il ces deux groupes ?) : un groupe de punk rock, tendance hardcore (Oï ?) et toutes les étiquettes qui vont bien (Je suis assez mauvais en étiquettes... Et si on disait, tout simplement, groupe de rock ?). Des p'tits jeunes qui assurent. Vraiment. Rien d'original mais que du bon. Du "Punk Rock" (Avec textes politiques) qui le fait bien. Puissant... Tout à l'énergie. Positif. Upside Down. Et deux rappels en prime (Dont un VRAI rappel. C'est rare !). J'ai bien aimé mais, pour cause de fatigue, je ne me suis pas laissé emporté... C'est peut-être dommage.
22h30. Fin des hostilités. Je rentre à la maison (Le split Les Vipères/Holy Curse et "Stand Down Margaret" de Yasmine Carlet - Ed. Mélanie seteun - sous le bras). Je ne sais pas ce qui me prend (La boisson peut-être ?) mais je me mets à courir... Je remonte la rue Alexandre Dumas en sprintant. Je me prends pour Denis Lavant (Pathétique remake, isn't it ?). Modern Love. Mauvais sang... Let him bleed.
REACTION by MAIL
Waking Up (Essai 2). Lire. Retenir les mots suivants : "Si veux te battre au sang, si je veux te tuer sous les coups, tu ne peux rien faire d'autre que d'en jouir". Et surtout... Ne pas oublier l'acte pornographique car il est important. Nourrir le carnet du Moi. Sensation(Al) meat.
Pornographie 033 (Click on the thumbnail to view a larger picture - Moins de 18 ans s'abstenir)
Mon résultat (Hi ! I'm scared !) : The Dante's Inferno Hell Test has banished you to THE SIXTH LEVEL OF HELL - THE CITY OF DIS... Here is how you matched up against all the levels :
F5. Je ne suis absolument pas au taquet... Ce matin ? 1h00 de travail pour 3h00 de glande. L'après-midi devrait être pareil. Attention ! Je ne me plains pas... Je dirais même que je suis chanceux ("Etre payé à rien foutre", tout le monde en rêve, non ?). L'histoire de ma vie ! Tout à commencé à l'armée : l'Etat m'a demandé, pendant neuf mois et une semaine, de répondre à un téléphone qui n'a jamais sonné (+ quelques colloques et des petits fours... Faut pas exagérer tout de même !)... Et depuis, et bien, je glande (Que je sois employed ou unemployed comme disent nos amis anglais). Enfin quand je dis "Je glande", cela veut dire "Je reste le cul assis sur une chaise, en attendant que l'on daigne me donner du travail (Le tout en souriant. Cela tient presque de la performance artistique : "A man at his desk. Waiting.") et, parfois, je vais à la machine à café". Bon... F5 Day donc un test : "Why is YOUR LiveJournal annoying ? - Vous pouvez remplacer LiveJournal par Blog" (Brought to you by Quizilla).
I post weird poetic stuff no one understands (Ndla : c'est pas faux).
Chronique quotidienne. Aujourd'hui (Mémoire du temps présent)... Aujourd'hui, c'est le quinzième anniversaire du massacre de la place Tiananmen (Le gouvernement chinois l'a d'ailleurs dignement commémoré en interpellant "au moins" treize personnes sur la place. Ce soir, à Hong Kong, des milliers de personnes sont attendues pour une veillée aux chandelles - Source : AP). Georges Bush débarque en France cet après-midi... Et bientôt le soixantième anniversaire du D-Day (L'amitié franco-allemande vue par mes collègues de bureau) ! Jusqu'ici tout va bien.
Retour sur la conférence GBH + Support de mercredi dernier (Compte-rendu). Intervention de Samuel Etienne. Droit de réponse (?). Je cite : "L'approche géographique a été purement et simplement évincée (...) tout simplement parce que nos coms devaient être réduites de 10 minutes... J'y évoque notamment l'importance (Relative) des zines dans les villes moyennes en tant que vivier du fanzinat". Merci M'sieur Etienne pour cette précision !
REACTION by MAIL
Le test du jour (A chaque F5 Day, son test) : "What kind of Sixties Person are you ?" (Brought to you by Quizilla). Résultat (Qui tombe bien puisque, ce week-end, nous écoutions ma K7 de "Highway 61 revisited" dans la voiture)...
Ce soir, Jad Wio est à la Boule Noire (120, boulevard Rochechouart - 75018 Paris). Deuxième concert d'une série de deux. Cette semaine, je me suis pris à réécouter Jad Wio. Magique ! Et je me suis aperçu que "Fleur de métal" (1991) a été produit par Bertrand Burgalat. Comme quoi...
xxxxx
Du Mercredi 30/06/2004 au Vendredi 02/07/2004, à Mains d'Oeuvres, a lieu la quatrième édition du festival Mo'Fo - 20 € par soir (Pass 3 soirs : 50 € en prévente chez Bimbo Tower - 5, passage Saint-Antoine - 75011 Paris). Cette année, le festival n'est plus simplement un festival Antifolk, c'est aussi un festival d'Indie-Rock ! Special guest : K Records, le label d'Olympia (Où l'on trouve notamment Make-Up). Programme :
- Mercredi 30/06/2004 :
Scène Mo' : Shannon Wright + The Married Monk + Lesser Lewis + Minor Majority.
Scène Fo' : Dragibus + Temple Temple + Acetate Zero + Wilfried*.
- Jeudi 01/07/2004 :
Scène Mo' - K Records : All Girl Summer Fun Band + Kimya Dawson + C.O.C.O. + The Blow.
Scène Fo' : Jr Ewing + Cyann & Ben + Pull + Kim.
- Vendredi 02/07/2004 :
Scène Mo' : Jad fair + Herman Düne + Sister Iodine + Party Of One + The Projects.
Scène Fo' : Troy Von Balthazar + Mahayoni Mundra + Da Brasilians + El Boy Die.
Rock en stock. Madeleine de Proust . Ou... "Comment j'ai assisté à une conférence sur le rock". C'était hier soir. C'était à La Maroquinerie... Cinq "universitaires" (GBH + Support + Guest Made In Québec = Gérôme Guibert + Marie-Pierre Bonniol + Fabien Hein + Samuel Etienne + Serge Lacasse) animaient une conférence (?) sur le rock. Le public ? Entre 10 et 20 personnes... Comme quoi la culture (Même lorsqu'elle est rock), n'attire pas grand monde. Au programme : Les fanzines (Support) + L’esthétique du rock (B) + Sociologie du Metal* (H) + L'étude des "musiques populaires" au Canada (Guest) L’industrie musicale (G). Chaque intervention durait une vingtaine de minutes. Revue de détail (Vous pouvez aussi - surtout ! - vous référez au site GBH) :
- Les fanzines (Samuel Etienne) : l'intervention de Samuel Etienne porte sur "Les approches sociologique et géographique des fanzines". Pour ce qui est de l'approche géographique, hormis lorsqu'il nous montre que les fanzines punks ont la même gueule aux quatre coins du globe, je n'ai pas bien compris en quoi l'approche de Samuel Etienne était géographique. Passons... L'approche sociologique était intéressante. Même si l'opposition Presse "Mainstream" / Fanzine(s) m'a paru simplificatrice, j'ai bien aimé les conclusions (Ndla : les trois "marqueurs" du fanzine que je n'ai, malheureusement, pas tous notés. Sorry ! Enfin, le premier était la déprofessionalisation...) de Samuel Etienne. Et puis l'analyse des couvertures des fanzines propres à chaque courant musical ("Dis-moi à quoi tu ressembles, je te dirais de quoi tu parles") était amusante. J'ai bien aimé le "Modèle Inrockuptibles"... Madeleine de Proust. Cela m'a fait plaisir de retrouver Leos Carax en couverture des Inrockuptibles (A cette époque - 1990 (?) - j'étais très Inrockuptibles).
- L’esthétique du rock (Marie-Pierre Bonniol) : une intervention trop brève. Tellement brève que je l'ai trouvé simpliste. Voici ce que j'ai compris (Marie-Pierre Bonniol ne serait peut-être pas d'accord ?)... Lorsqu'on parle "Esthétique", on parle philosophie (Ndla : on ne vous demande pas si c'est beau... Mais si c'est "Esthétique" ! OK ?). Il y a, d'un côté, les "Philosophes de l'Esprit" pour qui les musiques populaires sont tout justes bonnes à parler à notre corps et à avilir les masses. Conclusion : puisqu'elle ne parle pas à l'esprit, les musiques populaires ne sont pas esthétiques. Il y a, de l'autre côté, les "Philosophes du Corps" pour qui, parce qu'elle parle à notre corps (Hédonisme ?), les musiques populaires sont esthétiques. Conclusion de Marie-Pierre Bonniol : "Il existe une voie médiante". Un peu facile... Dommage car "L’esthétique du rock (Version Philo)" est un sujet qui convenait parfaitement à mon côté "J'adore la masturbation intellectuelle (No joke !)". Marie-Pierre Bonniol : à suivre...
Pause. 20 minutes de break.
- Sociologie du Metal (Fabien Hein) : No comment. L'intervention de Fabien Hein tenait plus de l'étude de terrain ("Le métalleux en Lorraine : caractéristiques socio-démographiques & Co") que de l'analyse critique... Comme il le dit lui-même, rien ne différencie le fan de Metal de l'amateur d'opéra... Bon... Autant l'avouer, je ne suis pas objectif parce que 1. C'est mon blog et 2. J'ai plus que baigné dans l'univers Metal de 13 à 17 ans (Et je ne suis pas sûr d'en être tout à fait sorti). Je fais partie de ceux qui savent ce que veut dire NWOBHM**, de ceux qui n'ont pas découvert Ozzy Osbourne dans "The Osbournes" (Ah ! Combien de fois ai-je écouté "Bark at the moon" ?), de ceux qui connaissaient le Thrash (Avec un H comme "Métal cinglant") Metal avant qu'il ne devienne Trash (Sans H) Metal, de ceux qui peuvent vous parler du Hard FM, du Glam, du Heavy, du Speed, du Grind... When I was a teenager (Soupir) !
- L'étude des "musiques populaires" au Canada (Serge Lacasse) : No comment (Bis). Je serais musicologue (Ou "universitaire spécialiste des musiques populaires"), j'irais au Canada.
- L’industrie musicale (Gérôme Guibert) : l'intervention la plus intéressante (Malheureusement écourtée suite à l'arrivée des fans de Nosfell dans le café). L'industrie musicale est tenue, à 80%, par les Majors (BMG, EMI, Universal...) et, à 20%, par les indépendants. Cela n'a pas toujours été le cas (Ou presque). En se référant à des études américaines (Etude de l'émergence du Rock'n'Roll dans les années 50. Une période où 60% des places dans les charts US étaient occupés par les indépendants), Gérôme Guibert analyse deux moments où, en France, les indépendants ont eu "leur mot à dire" : les années 30 et le Jazz Hot, les années 80 et le rock alternatif. L'analyse de Gérôme Guibert m'a paru intéressante car elle tient compte de nombreux paramètres (Historiques, techniques, économiques...). J'aurais aimé l'entendre sur l'industrie du disque aujourd'hui.
* : en anglais dans le texte.
** : New Wave Of British Heavy Metal.
Ma conclusion : j'ai aimé cette conférence. J'aurais aimé discuter avec l'ensemble des intervenants (Ce que je n'ai pas fait pour cause de "Métro, boulot, dodo, j'suis crevé !"). Cette conférence m'a fait "réléchir" sur le rock (Mais, comme l'a fait remarquer l'un des spectateurs, si l'on "réfléchit" sur le rock, est-ce encore du rock ? Le rock doit-il - Peut-il - être analyser par des "universitaires" ?). Personnellement, sans le rock , je ne serais pas ce que je suis...
xxxxx
Mention spéciale à Marie-Pierre Bonniol qui fut directrice artistique du Nouveau Casino de 2000 à 2004. A qui je dois donc (Très certainement) l'un de mes derniers vrais orgasmes musicaux (The Ex au Nouveau Casino).
xxxxx
Rock toujours (Une réflexion que je me suis faite ce matin, en me rasant, à l'instar de nos leaders politiques. Sic !)... Il y a quelques mois, Rock & Folk posait la question "Etre rock en 2004 ? Qu'est-ce que ça veut dire ?". Alors... "Etre rock en 2004", c'est croire aux lendemains qui chantent en gueulant "No future !" (A qui veut l'entendre). C'est beau, c'est con, c'est adolescent (Un brin Quatre-vingt-huitard ?)... Pour moi, "Etre rock en 2004", c'est avoir 30 ans et écouter de vieux punks de 40 ans (The Ex, No Means No...) tout en allant voir des groupes montés par des jeunes de 20 ans.
- L'Ecume-bar possède désormais son site internet ! Dingue !
- Non ?
- Si.
- Mais... C'est où ?
- C'est ici (Ndla : nous avons le même "hébergeur". Nous sommes voisins !).
- Merci !
Un éléphant se balançait. De droite et de gauche... Car les oiseaux le font aussi (Birds do it). The ultimate test : Which Ghost World character are you ? Personally, I'm...
Si, ce soir, vous me cherchez (Ndla : il n'est pas interdit de rêver ?), vous risquez de me trouver du côté de La Maroquinerie (23, rue Boyer - 75020 Paris). En effet, ce soir, deux événements ont lieu à La Maroquinerie :
1. Dans le cadre de l'opération "Le 20e en culture(s)", la tournée GBH + Support (Gérôme Guibert + Marie-Pierre Bonniol + Fabien Hein + Samuel Etienne) - "The Copyright Volume Tour 2004 : speak about music or die !" - passe par le café de La Maroquinerie (La petite salle). Au programme, une conférence (Débat ?) sur L’industrie musicale + L’esthétique du rock + La sociologie du metal + Les fanzines. Moi, j'y serai (J'ai toujours, dans un coin de la caboche, ce vieux rêve de faire, un jour, partie de l'industrie "rock").
+++++
(Ajouté vers 12h00)
Voici un article pas si éloigné que cela de GBH + Support (Conférence très DIY). Un article de 1996 sur le DDIY (Don't Do It Yourself). En effet, quoi de plus rebel(le), en ces temps où il est aussi facile de bloguer que de dire "Ouf !" (Même si vous êtes muet), que le DDIY ? Merde ! La plupart des blogs (Y compris le mien ?) m'insupportent (Ce matin, j'ai mangé du pain... Comme Bibi ! C'est Bibi qu'à mangé tout l'pain d'mie !)... Enfin, moi, j'ai bien aimé* cet article (Polémique ?).
+++++
2. Dans le grande salle, à 20h00, se produit Nosfell dont j'ai déjà parlé ici (14,50 €).
* : je n'ai pas dit que j'étais d'accord avec cet article. Nuance !
Las (Comme dans "Hélas") ! Lars (Comme dans "Hé Lars") ! Lassitude... Lace (Comme dans "Dentelle") ! Ou encore Lassie (Comme dans "Chien fidèle") ! Je suis las. Je ne suis pas fatigué (Nuance !). Juste las... Le corps reposé (Posé). Les neurones au ralenti. Zen (& The Art of Motorcycle). Envie d'écrire, de déblatérer, de décrire. Faire du n'importe quoi. Du nonsense (Google culture : Freud ne donne pas d’exemples typiques de nonsense, mais on en trouvera quantité chez Lewis Caroll... Vous devriez avoir la médaille parlementaire du crachat !). Je vous l'avais dit... Ca ne sert à rien. Faire du post qui n'avance à rien. Ne dit rien. Parfois... (Lire rapidement) Glisser une information :
- Le 11/06/2004 à 20h30 - Dernier concert au Farenheit (31, boulevard Gambetta - 92 Issy Les Moulineaux - M° : Corentin Celton) avant reconstruction - 7 € : Brigitte Bop + Garage Lopez + G-String + Clignancourt + Surprises (Merci Coxs).
Et voilà. Décidément, le "rien à dire (RàD)" me gagne. RàD ! Raconter le film le plus "Drag is the drug" que j'ai vu (Jusque là) : "Vegas In Space", un film de Phillip R. Ford avec Doris Fish , Miss X (Et non pas MissX !), Ginger Quest et une foultitude d'autres Drag Queens (Introducing Tippi as Princess Angel !). Extrait d'une critique publiée sur Pussycat Magazine (Ndla : un site que je n'ai pas encore exploré) et écrite par Miss Peaches Velour :
Glamour Now, Glamour Always, Glamour Forever. If it’s lipstick, high heels and shopping trips that turn you on, you can have it all on Vegas in Space, the last of the women only pre-fabricated pleasure planets in the Clitoris galaxy. But there’s trouble on the horizon.
(Là... J'ai coupé).
The sets are amazingly 1950s sci-fi camp, reminiscent of "Catwomen on the Moon" and "Queen of Outer Space." The rockets are plastic toys suspended from strings. The city of Vegas is a series of cosmetic bottles and rhinestone-studded containers. Love it. Visually, it’s so fun and campy and refreshing that the opening sequences alone are worth the rental fee.
This fantastic Troma film is based on a party that a San Francisco drag queen threw. And any movie that’s based on a flamboyant gay man’s theme party is entertaining.
It is a fun party movie and good for a laugh. It’s also a virtual one-stop shop of Halloween costume ideas and home décor tricks. It’s amazing what these queens have done with strings of Christmas lights, plastic wrap, cardboard and fun fur.
Ne boudez pas votre plaisir, jetez-vous sur "Vegas In Space" (Enfin pas trop vite et pas trop fort) ! Pour moi, "Vegas In Space" c'est une rencontre entre John Waters et Star Trek, le tout filmé façon "Manége enchanté" (Faute de budget)... En bonus, quelques milliards d'idées pour vos soirées Escualita et autres folie's. Groovy !
