- Ma grand-mère (83 printemps).
- La mousse au chocolat de Miss Spppppofi (Avec cinq "P" comme dans "Pour faire parler les bavards").
Il n'y a aucun rapport entre les deux. Je ne suis pas le petit-fils d'une mousse au chococlat... Même si mon régime alimentaire laisse à penser le contraire.
Aujourd'hui, c'est dimanche... Loué soit Le Seigneur (L'option "Et tous ses saints" n'est pas prévue dans le bail). Tous les dimanches, je porte un peignoir bleu ciel, accessoire indispensable et synonyme de "Jour de glande". Et si l'on se regardait un épisode de Star Trek ? Hum... Ecrire pour ne rien dire.
La blague du jour : George W. Bush (Junior !) dans un remake de "Devine qui vient dîner ce soir ?".... Cette nuit, George W. Bush s'est invité à Bagdad (En Irak !) histoire de fêter Thanksgiving en compagnie des soldats US. Il aurait déclaré : "Je cherchais juste un repas chaud quelque part. Merci de m'avoir invité pour dîner". Trop fort Junior ! Deux heures après, les GI ont eu le plaisir (?) de recevoir Hilary Clinton... Leur a-t-elle fait un "Strip Tease/ Tour de chant" à la Marilyn Monroe ? A quand la visite d'Arnold Schwarzenegger ?
Faire dans l'intime. Le charnel. Superficiel. Sacrificiel... De la chair (Yummy !). Parler du "Je". Yo soy... S'échauffer. Ecrire... Douleur. Voilà le thème.
Lundi : concert et pogo. Quelques skinheads (Ou rudeboys and rudegirls) et moi. Comme une boule de flipper, je me fais lancer, relancer, je rebondis. Première douleur : une côte, certainement fêlée. A moins que ce ne soit un muscle intercostale (S'ils existent) froissé. Nous sommes vendredi et j'ai encore mal.
Mercredi : concert et pogo (Bis repetita). Une langue mordue et un bel hématome sur l'intérieur de la cuisse. La langue est quasi-cicatrisée, l'hématome est bleu avec une jolie lézarde rose.
J'aime mon corps. J'aime mon corps meurtri. J'aime cette douleur qui ne fait pas trop mal, cette douleur qu'il est si facile de maîtriser. J'aime maîtriser. Etre maître de mon corps : étape nécessaire sur le chemin du "Connais-toi toi-même". La douleur mère, Dolorosa Mater (En latin de cuisine ?). Mon corps... Capitale de la douleur ? Douleur sur laquelle je capitalise*. Est-ce mon côté masochiste qui ressort ? Et moi qui me croyais plutôt sadique... Je suis un petit tyran. Réfléchissons. Qui aime bien, châtie bien. Je m'aime... Je me fais mal. CQFD. Ca n'est pas de l'automutilation (Je ne suis pas fou, pas con, à ce point), c'est juste l'Art de ne pas avoir de limite... Etre totalement soi-même. Faire l'enfant... Se taper la tête contre les murs histoire de savoir si oui ou non cela fait mal. Lorsque je me tape la tête contre un mur (Ou le corps contre un autre corps : 50 kg contre 100 kg), j'éprouve un certain plaisir, une certaine euphorie... C'est mal docteur ? Oui mais... Pourquoi ce plaisir ? Pourquoi "douleur = plaisir" ? Réponse simple : parce qu'avoir mal me fait exister, prendre conscience que je ne suis finalement qu'un pauvre morceau de chair, une carcasse qui accueille tant bien que mal mon stupide cerveau. Parce que chacune de mes expériences douloureuses fonctionne un rite de passage, une façon de faire l'enfant en espérant devenir un adulte (Un homme, un vrai, un tatoué).
Animale Medecine. We exist to mark and be marked by the spirit of the flesh of all we encounter (Love Litters Corpses).
* : Jouer sur les mots, c'est une vraie activité de petit con ça !
Chiqué ! Chiqué ! C'est du faux pas du vrai... En concert, la chanteuse de Marousse invite les filles à slammer (Explication de texte : monter sur scène, esquisser trois pas de danse, se jeter dans le public). Pourquoi pas ? Le slam est un "sport" noble ! Mais quand j'ai fait mine de vouloir lui prendre les jambes histoire de la jeter, elle aussi, dans le public... Elle m'a gentiment repoussé d'une tendre caresse sur la main (Histoire de me montrer qu'elle brave et bonne bête je suis ?). Un personnage public (Une chanteuse) ne doit-il pas montrer l'exemple ? Son attitude m'a déçu... A part ça, si vous n'étiez pas hier soir à la Flèche d'Or vous avez loupé un chouette concert du Maximum Kouette.
Séance de rattrapage... Dimanche soir vous avez le choix entre :
- Unsane au Nouveau Casino (Paris - 11ème).
- La soirée Sonic Rendez Vous à la péniche Alternat (Paris - 13ème). Soirée de soutien au label Lollipop Records avec Jerry Spider Gang + Neurotic Swingers + Kevin K...
Moi, je serai au concert d'Unsane parce que musicalement parlant, il n'y a pas photo mais, si vous avez du coeur, allez à la soirée Sonic Rendez Vous organisée par "Sonic Machine" Paulo (Pub gratuite : le magasin Sonic Machine devrait déménager d'ici une quinzaine de jour au 143, rue Saint-Maur).
Aujourd'hui, c'est la Sainte Catherine Labouré... Ca me fait rire. Oui, c'est con mais ça me fait rire... Next please !
C'était hier soir : Suicidal Tendencies à l'Elysée Montmartre dans le cadre du Eastpak Resistance Tour (Un joli coup marketing). Le concert est annoncé à 17h30, 6 ou 7 groupes doivent se succéder sur scène. Résultat : je me pointe vers 19h00... Les hostilités ont à peine commencé... Certains groupes n'étaient pas là, une organisation quelque peu lente (Le temps d'attente entre chaque groupe sera loin d'être négligeable), la faute à "Pas d'chance".
Dans l'ordre, j'ai pu voir un groupe dont je n'ai pas retenu le nom (Backfire! peut-être ?), Death by Stereo, Ignite, Madball et Suicidal Tendencies.
Les quatre premiers groupes m'ont paru quelque peu insipides. Le chanteur de Backfire! a une jolie attitude, les musiciens se la jouent poseurs... La musique ne suit pas : trop lyrique, trop métal... Tout ça manque de "street credibility". Puis Death by Stereo, les clowns du jour... Un chanteur, mèche rouge sur le crâne, qui s'élance dans la fosse et gratifie le public de deux titres avant de remonter sur scène (Respect ! Bel effort !), des guitaristes qui nous font leur numéro de duettistes Heavy Metal (Jusqu'à jouer quelques notes de Joe Satriani), une musique sans plus mais, au final, un bon moment qui laisse augurer d'une fort jolie suite (Hum... Passons !). De longues minutes plus tard, Ignite monte sur scène. Le chanteur s'excuse, il a la grippe et les "Eastpak" organisateurs ne souhaitent pas qu'il nous parle politique. Dommage car je suis sûr que cela aurait été tout à fait démagogique et néanmoins intéressant, truly hardcore... Mention spéciale pour la reprise de "Sunday Bloody Sunday" de U2 qui fait toujours plaisir et qu'il fallait avoir les couilles de jouer devant un public, à priori, hostile. Enfin, Madball, groupe attendu et parfaitement décevant... J'avais un bon souvenir de Madball mais là j'ai vu, non pas un groupe de Hardcore (NYHC), mais un représentant pour le Eastpak Resistance Tour ("Des mecs supers ! Fuckin' Great ! We love you guys" ... Ouais ! Tu parles !) et ses propres produits ("N'oubliez pas d'acheter le nouveau EP et j'vous promets qu'y aura un cadeau Bonux avec..."). Deux ou trois morceaux bon pied bon oeil et il s'en allait... Ouf !
A cet instant, je me suis posé une question : "Ne devrais-je pas partir ?". En effet, la soirée s'avérait décevante et j'avais déjà vu Suicidal Tendencies trois ou quatre fois dans les 90's... Leur dernier concert (Annoncé, à l'époque, comme le dernier des derniers, les adieux à la scène... Et mon cul alors ?) m'avait laissé un bon souvenir alors... Pourquoi voir Papy Mike Muir et ses Boys une nouvelle fois ? Et bien... Pour le fun et parce qu'à 22 Euros le ticket de concert il me fallait bien ça... Donc, je reste.
Et là, joie et bonheur, Mike Muir entre deux numéros de slam (Le voilà poète le Cyco Mike !) nous assène les plus jolis brûlots de Suicidal Tendencies (ST) : "War inside my head", "Possessed to Skate (THE song selon moi)"... Pour finir sur un magistral "Feel like sheet... Déjà vu". Il y a longtemps que je n'avais pas vu un aussi beau numéro du genre. Non ! On ne chantera pas de si tôt "ST must be destroyed"... J'ai adoré la basse (Steve Brunner à la basse)... La basse qui avait tant manqué aux quatre groupes précédents... Virevoltante, lourde et funky comme seule ST (Et autres Fishbone) savent le faire... Un beau moment, et aujourd'hui quelques douleurs et hématomes. Que du bonheur !
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Dimanche après-midi, entre deux "siestes", j'ai regardé la TV et plus particulièrement M6... L'émission "J'ai décidé d'être belle" : NAVRANT ! Cette émission traite de chirurgie esthétique. Les caméras de M6 suivent des femmes (6 si ma mémoire est bonne... Logique, me direz-vous, nous sommes sur la 6) qui décident de passer à l'acte. Certaines se font un lifting, d'autres se font poser des seins ou des fesses.
D'abord, laissez-moi vous dire que je n'ai rien contre la chirurgie esthétique et que, dans certains cas (Deux des six dans cette émission), elle me parait une "bonne" solution... Elle remplace de trop longues et trop chiantes séances de psychothérapie (Et puis, soyons capitalistes, elle est, finalement, moins coûteuse).
Tout commence par le titre : "J'ai décidé d'être belle"... Cela signifie que les femmes qui participent à cette émission ne se trouvent pas belles et que ce "Je ne me trouve pas belle" génère un mal-être assez important (Pénible ?) pour que ces femmes envisagent d'avoir recours à un chirurgien (Au même titre qu'une personne atteinte de l'appendicite a recours à un chirurgien). Ici se posent deux questions :
1. Ces femmes sont-elles réellement "laides" ? 2. Ces femmes ont-elles conscience que la chirurgie esthétique reste avant tout de la chirurgie, dont un acte grave, traumatisant ?
A la première question, je répondrais : "Bullshit !". Ces femmes sont belles mais ce sont la mode, la publicité, les médias et autres instruments de propagande (Au final "L'opinion", Vous et Moi ?) qui leur répètent à longueur de journée qu'être belle c'est ressembler à une Bimbo, à une chanteuse Made In Star Ac'... Que la beautée c'est d'être jeune (Et con)... C'est aussi leur entourage qui ne sait pas leur dire avec suffisament de conviction qu'elles sont belles. Bref, ces femmes manquent de confiance en elles... Et peut-être manquent-elles aussi d'un peu d'amour ? A moins que ce ne soit la société qui soit un tantinet raciste ?
A la deuxième question, je répondrais : "Non". Et c'est tout !
J'ai particulièrement aimé le cas de cette jeune fille qui s'est faite refaire le nez. OK, elle avait une jolie bosse sur le nez et certains trouvent ça laid. Personellement, je trouve que cela lui donne (Donnait) du caractère. Une opération plus tard, la voilà avec un nez parfaitement lisse, parfaitement informe, bref un nez de "Madame Tout Le Monde"... Et si "Etre belle" cela signifiait "Devenir incognito" ? Quid de Sarah Bernhardt et de sa jambe de bois (Beauté Fatale début de siècle) ?
Sur le sujet, un lien recommandé par Blogger. C'est de la merde (Autrement dit, je ne cautionne pas ce lien) !
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Hier, j'ai joué... J'ai perdu. Aujourd'hui, je glande (En peignoir bleu). Rien à signaler si ce n'est ceci : I was sad because I had no shoes, until I met a man who had no feet. So asked him, "Got any shoes you're not using?". J'aime (Toi).
- "La chance c'est la religion des ratés (Nick Tosches)"... Et moi je joue aux cartes ce week-end... Hum ! A la réflexion, les cartes... Ce n'est pas de la chance mais de la statistique. Bois de l'eau mon fils.
- "Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction (Antoine de Saint-Exupéry)"... Deux personnes qui regardent un écran (Comme vous là, en ce moment) sont-ce deux personnes qui s'aiment ? Auquel cas, Ma Belle et Moi, hier soir, nous avons fait l'Amour par écrans interposés. Très romantique, très couple (Fusionnel ?).
La blague du jour ! Ce matin, 6h30, je suis en train de faire mon jogging (ma tenue : un short, deux T-Shirts, baskets et pas de sac à dos) dans les rues de Paris. Du côté de Strasbourg St-Denis, je croise un jeune homme. Il me fait un signe, je ralentis et là il me dit : "Heu... T'as pas une clope ?". J'esquisse un large sourire et je trace... Ah ! La bêtise humaine (Ou bien la tabagie ?) !
Le mot tendre du soir (Hier soir) : "Pupuce". C'est beau non ? Un brin canin peut-être...
La pensée de l'après-midi (Hier après-midi) : "No matter how much I try, there is nothing I can do to save the people I love. That realization is so soul crushing". Je me lève et je confirme...
Le constat du matin (Ce matin, dans le métro) : tous ces gens sont habillés en noir pourtant "Jeune cadre dynamique" cela ne devrait-il pas rimer avec "Couleur" ?
Moi la lumière électrique cela m'endort. C'est le constat que je viens de faire... Je suis, pour une fois, seul dans mon bureau (D'ordinaire partagé avec deux collègues) et je n'ai pas, ce matin, allumé la lumière. Résultat : j'ai passé une très bonne matinée, active mais sans plus, dans la joie et la bonne humeur. Il y a 30 minutes ma "Chef" (Lors de sa traditionnelle visite de midi "Moi je bosse lorsque les autres sont en pause et réciproquement") a eu la bonne idée d'allumer la lumière (Parce qu'elle ne supporte pas qu'un bureau soit éteint). Résultat : je déprime. Pas glop... Dans une autre vie, j'ai dû passer quelques mois en prison ou dans un sanatorium, un lieu où la lumière ne s'éteint jamais... Glauquissime ! Je vais éteindre...
Tiens, aujourd'hui c'est la fête du mauvais vin. Le beaujolais nouveau coule à flots... Est-ce toujours ramadan ?
Je viens d'acheter un téléphone portable. Non. Je viens de renouveler mon téléphone portable* (C'est plus exact). C'est une expérience horrible ! C'est la première fois de ma vie que je me dis que là, j'ai loupé un truc... Que je suis très certainement un dinosaure. P'tain j'ai besoin d'un téléphone qui permette de téléphoner ! Non, je ne veux pas du I-Mode ou de la possibilité d'afficher des icônes aussi débiles les unes que les autres... Je veux un truc simple, utile. Je ne veux pas d'un gadget et les termes C700, NX3 ou KP28 (OK. Là, j'invente) ne signifient rien pour moi. Je n'attends pas le nouveau "Téléphone chauffe-plat Gameboy et qui en plus vous donne l'heure (De votre mort ?) de chez Mitsubishi Trade Mark"... Non, décidément, je ne comprends pas ce consumérisme galopant (Mais je ne le critique pas. Il doit avoir ses raisons que ma raison ignore). Je ne comprends plus les besoins des gens... Et en plus, le vendeur me refile le "Pack Star Academy" avec porte-clefs, sonnerie téléchargeable, et coque (Pour téléphone) aux couleurs de mon émission préférée ! J'ai gagné le droit de faire - gratos - de la publicité pour TF1 (Et vive les intermittents qui ont envahi le plateau de la Star Ac') ! Voilà. C'est fait. Je suis un vieux con avant l'âge... Et dire qu'aujourd'hui je porte un débardeur taille 14 ans.
News de derrière les fagots : pour ceux qui le connaissent, Yann officie désormais chez Loran au 8, rue Mayran - Paris 9. C'est une news signée Benjamin. Qu'il en soit remercié !
* : vous pouvez désormais m'appeler dans de "bonnes conditions (Sans être coupé ou avoir l'impression de m'appeler au vingt-deuxième sous-sol d'un immeuble hongkongais)". Elle est pas belle la vie ?
Réflexions métropolitaines (Moi, j'aime le métro parisien !) :
1. Du RMI au RMA. De l'I à l'A. IA : Intelligence Atificielle. Ce gouvernement est-il intelligent ? Si la réponse est oui, bouchez-vous les oreilles...
2. "Caelestis, fellat et inspirat" (Nick Tosches - La religion des ratés). Je ne parlerai plus de pornographie. Je laisse les autres s'en charger. Ils le font tellement mieux (Plus professionnellement) que moi. Alors ? Heureuse ?
3. Jeune, portant costume et cravate, tu es déjà mort.
"Adult Fantasy World..." : voici ce que je viens de lire, là... Dans la colonne de droite... Sur la page d'accueil de Blogger. Adult Fantasy : c'est là l'objet de ce post.
Adult Fantasy. Hier soir, je me suis offert Sunrise Adams. Elle trône désormais sur ma Billy argentée, le corps nimbé de lumière... Ses deux seins lourds (De promesses ?)... Un doigt dans la bouche... Hum ! Pas mal... Je suis fier du résultat. J'ai désormais, chez moi, une Barbie pour adulte. Cela nous change des Action Figures Austin Powers ou Frankenstein... Mais qui est Sunrise Adams ? C'est une actrice de films pornographiques de l'écurie Vivid (C'est une "Vivid Girl"). Je n'ai jamais vu un seul de ces films*. Je ne la connaissais d'ailleurs pas il y a un mois... C'est grâce aux Action Figures Plastic fantasy que j'ai connu Sunrise Adams (Et son si joli chapeau de cowboy blanc). Bon ! Des détails ! Vous en voulez ? Le mieux est encore d'aller sur le site de son Fan Club ou, pour un aperçu de la "vraie" Sunrise Adams (Celle qui n'est pas tout à fait en plastique), de cliquer ICI. Et ce sera tout... Je retourne contempler la belle (A moins que je ne me tourne pour contempler Ma Belle).
Pour ceux que cela intéresse, le site "Adult Fantasy World" (Dont j'ai parlé en ouverture de ce post) est un blog made in USA (?) qui recense les sites de rencontre(s). Aucun intérêt... Je suis marié (Ou presque... Alors, chérie, on se marie ?).
* : je regarde d'ailleurs très peu de films pornographiques. Si j'en ai vu 10 dans ma vie (Une petite trentaine d'années)... C'est bien le maximum ! Etonnant, non ?
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"Il y a des jours, il y a des lunes" comme dirait un certain Monsieur Claude dont je n'aime pas les films (surtout lorsque Bernard Tapie joue dedans). Il est 15h30 et je n'ai encore rien écrit... Preuve que j'ai (Enfin !) du travail, du vrai, du qui m'occupera jusqu'à Noël... Joie , bonheur et... Fatigue !
Ce matin, dans le métro, j'ai eu le plaisir d'être assis à côté d'une écrivain(e) blonde. En quelques stations, elle a gratté une page qui commençait comme cela : "J'ai regardé mon visage dans la glace...". Je n'ai pas voulu lire plus loin. Je tiens à mon intimité.
Benjamin m'a mis dans ses liens. Merci Qui ? Merci Benji !
Parlons peu, parlons bien, parlons bon (?), parlons de Nutella. Le Nutella est-il une drogue ? Peut-être... Ce n'est toutefois pas une substance illicite (j'en ai encore vu hier dans mon supermarché)... Peut-on se retrouver "accroc à la noisette" ? Témoignage de Wilfried L, 29 ans, Paris : "Hier, j'ai mangé une blanquette de veau dans un bon restaurant parisien (Conseillé par le Bottin Gourmand) et bien... J'aurais volontiers échangé cette succulente blanquette pour une lichette de Nutella". Navrant (Et non pas navarin d'agneau), n'est-il pas ?
A part cela, tout va désespérément bien dans le meilleur des mondes. En vrac : je n'ai toujours pas vu Matrix 3 et je ne suis pas certain que cela me manque... Il faut que je mette la main sur quelques "Gollum (5R25)"... Ce soir, je me ferais bien Sunrise Adams (En Action Figure... Puisqu'il y a, très certainement, autant de plastique dans l'Action Figure que dans la vraie). Her boots are so sexy (and stupid) !
Vous venez de louper un bon "bateau livre" sur France 5. Thème : l'Afrique. Sur ce, je vais prendre une douche (Instant sensuel... J'ai le "kiki" qui frémit*).
* : Pfffff ! C'est fou ces hommes qui ne pensent qu'au cul.
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Hier soir, j'ai vu "Les Invasions Barbares" de Denys Arcand. J'aime les films de Denys Arcand, réalisateur canadien... Au sortir de l'enfance, j'ai été marqué par "Jésus de Montréal". Depuis, je sais que la seule véritable réincarnation c'est le don d'organes. J'aime penser qu'à ma mort mes yeux continueront à vivre (Et à voir) dans le corps d'une autre personne, que mon foie finira imbibé et moisi dans le corps d'un alcoolique... Dans ces conditions, j'accepte le mystère, je crois à la réincarnation.
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En ce moment, lorsque je m'embête au bureau (Journée F5), je fais un tour sur le Live Journal de Lux Nightmare et clique sur "Friends"... Petite plongée dans le monde de l'altporn Made In USA... Et là, bien souvent, je trouve des tests cons que je m'empresse de faire. Le dernier en date : Which Completely Random Person Are You ? - Brought to you by Quizilla.
Eenie... Meenie... Meinie... Moe... Catch a tiger by the toe... If he hollers... Let him go... Eenie... Meenie... Meinie... Moe... Ce sont là les derniers mots de "Elephant", le film de Gus Van Sant que j'ai vu hier soir. "Elephant" n'est pas un bon film, c'est un beau film (Ndla : moi, j'aime bien la critique de Foutraque). La photographie est belle, les plans intéressants... Dans ce post, je ne parlerai pas du film (Certains l'ont fait beaucoup mieux que moi). Je ferai juste un parallèle entre "Elephant" et "Natural Born Killers (NBK)" d'Oliver Stone (1994). Je me souviens avec émotion d'une des premières scènes de NBK : Juliette Lewis, arme au poing, descend une bande de Rednecks (Ayant eu le malheur de l'approcher, de lui faire du plat...) au son de "Eenie, meenie, meinie, moe...". Une scène joyeuse contrairement à la dernière scène de "Elephant". Pour moi, "Elephant" c'est d'un côté l'antithèse de NBK et de l'autre son frère jumeau... Un truc ambigu, paradoxal... Hum... Au final, j'ai bien aimé "Elephant". Ce film hyper lent d'1h22 m'a paru durer, tout au plus, 45 minutes... Une bagatelle.
Pas vraiment de post aujourd'hui (Travail -> Pas le temps), juste une remarque : le porte-parole du Medef s'appelle Guillaume Sarkozy. Je l'ai vu et entendu ce matin à la télévision. C'est très certainement le frère de... Hasard ou coïncidence ?
You're Leggy Bettie...You may be tall or short but either way you seem to make the guys swoon and the girls jealous and girls think of you as a "slut" or "bitch". Again, you're beautiful, they're not... Right ?
1... Pornographik... 2... Pornographik... 3... Mississipi... Oups ! OK. Let's go (En mauvais anglais dans le texte). Post pornographique.
C'est en cherchant deux ou trois informations sur des Action Figures que je suis tombé, d'abord sur les Action Figures Plastic Fantasy (Qui représentent des "Adult Superstars Action Figures"... Autrement dit des Action Figures d'actrices de films à caractère pornographique. Shagadelic isn't it ?), puis sur Flick Shagwell*, l'actrice dont vous avez pu admirer le doux regard dans mon post précèdent (Oui, je parle bien de ça*. Dégoûtant non ? Et en même temps... Si sexy ?). Et de fil en aiguille, j'en suis tout naturellement arrivé à Felicity Shagwell (Shagwell by name, shag-very-well by reputation !), alter ego féminin et américain d'Austin Powers incarné à l'écran (Dans "Austin Powers 2 : The Spy Who Shagged Me") par Heather Graham... Qui comme le prouve ce cliché aurait pu jouer dans "Austin Powers 3 : Golmember". Il faut l'avouer... Je suis un fan absolu de Austin, Monsieur Powers, International Man of Mystery... Voilà. C'est presque une déclaration d'amour à ce personnage burlesque and so shagadelic ! Groovy baby ! Oh... Behave !
Wilfried "Bold" Levrey You make a statement with every word and gesture. Most people think you walk the thin line between being charming and caustically blunt. You never blend in and are always up for pleasing the crowd, after you please yourself. Vital Gear Includes trendy clothing in bright colors, flashy accessories and savoir-faire.
Retour sur Flick Shagwell, histoire de terminer ce post sur une note pornographique : la petite est née en 1981 à Winbledon... Pas loin de Londres. C'est donc, tout comme Austin Powers, un pur produit de "La Perfide Albion", Swinging London (Sur le retour) et tutti quanti... J'adore (Dans une autre vie, j'ai dû être anglais) ! Sa plus belle scène se trouve dans "Anal Addicts #03" (Que je n'ai pas vu... Quelqu'un a la cassette ou le DVD ? Je suis preneur...).
* : Moins de 18 ans, merci de ne pas cliquer sur ce lien.
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You are a surprise kiss ! Your partner is always pleasantly pleased to have you jump outta nowhere to dote them with a fun peck on the cheek or more passionate embrace. Super markets and work places are your favorite places to attack your loved one with all your love.
Shitty evening... Dodo... Journée de crise. Une (Douce ?) engueulade et tout va bien... Comme un froid dans l'appartement et ce n'est ni la météo ni le ramadan qui en sont responsables. C'est moi, c'est elle, c'est nous, c'est la vie. Voilà, ce journal m'aura servi à exorciser quelques peines (Peines = Source des joies à venir ?). Tension. Tout va bien. Méthode Coué (Hum... Je vais bien... Tout va bien). Allez, on repart... Joe Strummer en fond sonore (Pas si loin de Johnny Cash que ça ?). Faire des courses. Faire du sport. Sortir... La vie reprend son cours et c'est pour le mieux. Allelujah !
Mon prochain post sera pornographique (Moins de 18 ans, ne pas cliquer sur ce lien) ou ne sera pas. Rassuré(es) ?
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Vous avez aimé le site de Jerrycan ? Vous allez adorer Carious Weltling by Edmund McMillen... Un jeu sublime et GORE ! D'autres jeux (Et un weblog) sur This is a cry for help et une petite merveille ICI (Moi aussi j'ai toujours aimé habiller mes poupées Barbie). Enjoy !
Samedi. Journée Nutella, cul nul... Glandouille@home ou l'art de ne rien faire "Parce qu'il fait trop froid dehors !". Infos en vrac :
- Publicité : mon resto (Oh ! Oh !) chinois préféré (Ma cantine) s'appelle "La Prospérité" - 76, rue des pyrénées - Paris 20 - Ouvert tous les jours de 12h00 à 14h30 et de 19h00 à 23h00.
- Je viens de l'apprendre. La Cantada II, bar rock possède un site internet. N'hésitez pas à y faire un tour...
- Un beau flyer... Celui du concert de Midnight Thunder Express (Rock peu original... Même si, d'après leur bio online il faut imaginer "The swagger of the New York Dolls, T Rex, and '70s Stones poured on top of heavy rock a la AC/DC or the MC5") + Chewbacca All Stars (J'adore ce nom) + REM & The Courbarians (Punk made in Orléans) le dimanche 09/11/2003 à l'Espace B - 16, rue Barbanegre - Paris 19 - 17h00.
Agenda concert... Suite :
- Concert de Gameness + Boog-ïa + Human Side le 15/11/2003 au squat Alternation - Paris 20.
- Oh Yeah Festival #2 organisé par Only One Crew et l'Empreinte le samedi 06/12/2003 à l'Empreinte - 301, avenue de l'Europe - 77176 Savigny le Temple (OK... C'est en banlieue. Si quelqu'un a un plan voiture, je suis preneur...) - 18h00. A l'affiche : Actarus + Lack + Tokyo Sex Destruction + Gantz + Judoboy + Tang + The Elektrokution. Et tout ça pour 10 Euros.
- Concert de 25 Ta Life + Right For Life + Noxious Enjoyment le Vendredi 19/12/2003 à La Petit' Loco - 90, boulevard de Clichy - Paris 18. Hardcore ! Encore...
Rock in Montpellier ? Si j'en crois internet, c'est chez Subsonic - 4, rue du Général Riu - 34000 Montpellier. Prometteur... Alors Flo ?
"I always feel like drinkin'. I just don't like drinkin' alone. I'm a social drinker. But I'm antisocial. So I don't drink much"
Comme il faut toujours rendre à César ce qui lui appartient (A moins d'aimer les combats de gladiateur)... J'ai trouvé cette citation sur le "Live Journal" de cette personne... Oui celle-la !
Et une chanson de Charles Trenet pour la route... "Sainte Catherine" :
Et Sainte Catherine, Et bron, bron, bron, Et Sainte Catherine, Était fille de roi, Voilà, voilà, Était fille de roi, Voilà, voilà, voilà.
Un jour, dans sa prière, Et bron, bron, bron, Un jour, dans sa prière, Son père la trouva, Voilà, voilà, Son père la trouva, Voilà, voilà, voilà.
"Que faites-vous, ma fille ? Et bron, bron, bron, Que faites-vous, ma fille, Dans cette pose-là ? Voilà, voilà, Dans cette pose-là ? Voilà, voilà, voilà.
Je prie le Dieu, mon père, Et bron, bron, bron, Je prie le Dieu, mon père, Que vous n'adorez pas, Voilà, voilà, Que vous n'adorez pas, Voilà, voilà, voilà.
"Qu'on m'apporte mon sabre, Et bron, bron, bron, Qu'on m'apporte mon sabre, Et mon grand coutelas, Voilà, voilà, Et mon grand coutelas, Voilà, voilà, voilà.
Au premier coup de sabre, Et bron, bron, bron, Au premier coup de sabre, La tête lui trembla, Voilà, voilà, La tête lui trembla, Voilà, voilà, voilà.
Au second coup de sabre, Et bron, bron, bron, Au second coup de sabre, La tête lui tomba, Voilà, voilà, La tête lui tomba, Voilà, voilà, voilà.
Deux anges descendirent, Et bron, bron, bron, Deux anges descendirent, Et dirent au roi : Voilà, voilà, Et dirent au roi : Voilà, voilà, voilà.
Devant ce grand miracle, Et bron, bron, bron, devant ce grand miracle, Le roi resta baba, Voilà, voilà, Le roi resta baba, Voilà, voilà, voilà.
La morale de l'histoire, Et bron, bron, bron, La morale de l'histoire... Je ne m'en souviens pas, Voilà, voilà, Je ne m'en souviens pas, Voilà, voilà, voilà.
Va comprendre Charles... Extrait d'une page que je viens de lire : "L'idée d'une tentative de suicide au-dessus d'un carton de vibromasseurs* avec un tape-gun sur la tempe m'a semblé presque comique". Merci Rafael.
* : OK. Ceci n'est pas un vibromasseur mais j'aime beaucoup Annie Sprinkle.
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Tout a commencé vers 22h15 quand nous nous sommes aperçus que les places D6 et D8 (Théâtre Fontaine - Quatrième rang - Gauche) se situaient juste devant les places (E6 et E8) occupées par Brigitte Lahaie et son compagnon... Pour une coïncidence... Vive la thématique "cul". Puis la pièce (Différente de la première fois, un peu plus vulgaire, mais fort intéressante)... Et ce couple (50 - 60 ans), à notre droite, qui se dispute : la femme est bourrée, elle se fait chier, elle est légèrement choquée, son mari l'engeule... Trop fort ! Trop chiant... Mais, au final, plutôt comique. 1h15 de spectacle plus tard, la salle se vide, je reste à discuter avec ma chère et tendre... Les techniciens/balayeurs nous mettent dehors... Petit tour au bar... Idée (De Sofi) : demander une affiche. Je demande. C'est OK. Idée (Du régisseur ?) : attendre Marie Matheron pour faire dédicacer cette affiche... Nous attendons... Brigitte Lahaie et son compagnon sortent des coulisses... Nous attendons... Marie sort. Une dédicace et 15 minutes de discussion plus tard nous voici dehors, HEUREUX. Retour à l'appartement en voiture. Nous sommes arrêtés par les flics, contrôlés par une femme flic. Tout va bien. Home (Enfin !). Joie... Extase... Fatigue (Il est 1h00 du matin)... Se coucher.
- Moment érotique 9 : faire l'Amour. Ne pas jouir... Aimer ça.
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Voilà... C'était la journée des quizzzzz... Une journée où je me suis beaucoup embêté (A marquer d'une pierre blanche). Je m'aime. Je vous aime. Ce soir : théâtre. Je suis heureux.
Un troisième pour la route... Jamais deux sans trois (Et là, j'aime beaucoup le commentaire).
Bad - You're the exact opposite of what any guy wants or needs, unless he happens to need a quick lay. You're cruel. You toy with people. You're probably a bitch, and I don't think I'd like you if I met you. Oh go screw a random male already.
Lorsque je fais un test, je le fais sérieusement, sans tricher... J'y mets toute mon âme (Celle que je n'ai pas vendu au Diable). Pas d'idées préconçues. Et pourtant le résultat ne m'étonne pas (Ou si peu... Quoique le commentaire ne me coresponde pas du tout : moi... Irresponsable ? Contortioniste ? Drogues ?). Aurais-je atteint les limites du "Connais-toi toi-même" ? Hum... Je l'ai toujours dit : "Quand je serai grand, je serai Iggy Pop !"... Un jour, j'aurai le corps de cet homme.
You are Iggy Pop, and you snap, crackle, and pop like fireworks. You have boundless energy, and you're invincible. You should be dead by now, you know that, right ? You survive everything, and never get fat. You're spastic, and a great dancer... You probably could be a contortionist if you wanted to. You love to shock, and rock, and do so better than anyone else. Sometimes your irresponsiblity drives your friends nuts, and your drug habits can be annoying, but you are an excellent performer nonetheless and probably like metallic pants. You never sound insincere.
Lecture... Lecture... Je suis dans ma période lecture. Le Wilfried, créature curieuse (Est-ce un vilain défaut ?), a un fonctionnement périodique (Voilà qui me fait penser aux serviettes... Périodiques. A propos, très chère, n'oublie pas de prendre ta pilule ce soir !). Il achète des livres (Cela dure deux ou trois semaines), puis des disques, puis des "Action Figures" et autres jeux de cartes (STCCG 2, LotR...), puis des livres, puis des disques... Le Wilfried est un consommateur.
Lecture... Lecture... J'ai le plaisir de vous annoncer l'ouverture de Blue Book Paris au 61, rue Quincampoix - Paris 4. Cette librairie gay et lesbienne remplace la défunte Pause Lecture. J'ai beaucoup fréquenté Pause Lecture. C'était une bonne librairie... Peut-être la meilleure de Paris... En tout cas, une librairie "qui bouge (Qui bougeait)" où les livres n'étaient ni des marchandises (Comme à La Fnac), ni des objets de culte (Comme à La Hune). Une librairie qui n'hésitait pas à inviter auteurs, musiciens et performers en tout genre. Une librairie où l'on pouvait trouver disques et colifichets en rapport avec la culture (Soi-disant) gay. C'était une librairie de bien (Cela se dit-il ? On dit bien "Quelqu'un de bien". Pourquoi pas "Une librairie de bien" ?). Puisse Blue Book Paris lui ressembler !
Publicité gratuite : dans un autre genre, le genre "érotique", j'aime bien la librairie La Musardine - 122, rue du Chemin Vert - Paris 11.
Mon conseil : si vous aimez la lecture, fréquentez les librairies... Il existe un monde hors de la Fnac (Ndla : je suis moi aussi "Client Fnac"). Non à la disparition du petit commerce* (Fin de la seconde militante) !
* :
J'ai vendu du mouron
Mais ça n'a pas marché
J'ai vendu des cravates
Les gens étaient fauchés
J'ai vendu des ciseaux
Et des lames de rasoir
Des peignes en corozo
Des limes et des hachoirs
J'ai essayé les fraises
J'ai tâté du muguet
J'ai rempaillé des chaises
Réparé des bidets
Je tirais ma charrette
Sur le mauvais pavé
J'allais perdre la tête
Mais j'ai enfin trouvé
Je roule en Cadillac dans les rues de Paris
Depuis que j'ai compris la vie
J'ai un petit hôtel, trois domestiques et un chauffeur
Et les flics me saluent comme un des leurs
Je vends des canons
Des courts et des longs
Des grands et des petits
J'en ai à tous les prix
Y a toujours amateur pour ces délicats instruments
Je suis marchand d'canons venez me voir pour vos enfants
Canons à vendre !
Avec votre ferraille
On forge ces engins
Qui foutront la pagaille
Parmi ceux du voisin
Ça donne de l'ouvrage
A tous bons ouvriers
Et chacun envisage
De fonder un foyer
Pour se faire des finances
On fabrique des lardons
On touche l'assurance
Et les allocations
Ça n'a pas d'importance
Car lorsqu'ils seront grands
Ils iront en cadence
Crever pour quelques francs
Je vendais des canons dans les rues de la terre
Mais mon commerce a trop marché
J'ai fait faire des affaires à tous les fabricants d'cimetières
Mais moi maint'nant je me retrouve à pied
Tous mes bons clients
Sont morts en chantant
Et seul dans la vie
Je vais sans soucis
Aux coins des vieilles rues, le cœur content, le pied léger
Je danse la carmagnole, y a plus personne sur le pavé
Canons en solde !
1. Ce matin... Vers 8h50, le métro s'arrête à la station "Porte Maillot" et je lis : "Je vois Léo le lendemain, dans un café de la Porte Maillot" (In "Léa et les ogres" - Page 171). Coïncidence.
2. Hélène Fillières me fait parfois penser à Miss C. C... Je t'en parlerai.
Hier soir, à 23h45 France 3 diffusait "Aïe", un film de Sophie Fillières avec Hélène Fillières. Tout le monde s'en fout... Moi pas. Je l'ai enregistré.
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Ma collection de livres de cul (Un vocable plus approprié que "livres érotiques") est de plus en plus impressionante... Petit florilège (Classé par auteur - Ordre alphabétique) :
- "Thérèse philosophe" de Boyer d'Argens. Un classique... Un "must".
- "On me baise longtemps" de Marie-Laure Dagoit... J'aime le titre.
- "Léa et les ogres" de Echaillon. Ma dernière acquisition.
- "Autoportrait en érection" de Guillaume Fabert. Un livre magistral.
- "La vie sexuelle de Catherine M" de Catherine Millet. Ne pas lire ce livre... Trop clinique... Lui préférer la pièce (de théâtre).
- "Venus Erotica" de Anaïs Nin. Ma bible.
- "La Vénus à la fourrure" de Leopold Von Sacher-Masoch. Le plus beau des romans d'Amour.
Mais aussi, dans la collection "Les lectures amoureuses de Jean-Jacques Pauvert" - Ed. La Musardine, les numéros 7, 13, 17, 18, 20, 21, 34, 39, 44, 45, 48, 57, 60 (Le fabuleux "Noli me tangere" de Marie L.), 61, 62, 66 et 69.
Et je ne vous parle ni de mes livres de photos, ni de ma collection "Bettie Page".
Cela vous dit-il quelque chose sur moi ? Peut-être... J'Aime (avec un grand "A") sans tabou. Je ne suis pas un esthète... Juste un pauvre con (Un mâle) qui aime lire. J'aime lire (Un livre de cul) dans les lieux publics, dans le métro ou dans le train. J'aime sentir le regard gêné ou complice de certaines personnes. J'aime ceux qui lisent par dessus mon épaule. On ne m'a jamais fait de remarque désobligeante... Il faut dire que j'ai l'exhibitionnisme discret. Je suis un freak tout ce qu'il y a de plus normal.
"Ken Park". Hier (Dimanche), j'ai vu "Ken Park", le dernier film de Larry Clark et Ed Lachman, scénario de Harmony Korine (Auteur du terrible "Julian Donkey-Boy", le plus incompréhensible des films du "Dogme" Made In Lars Von Trier). Larry Clark, photographe, n'a fait que cinq films. J'en ai vu quatre : "Kids", "Another Day In Paradise", "Bully" et "Ken Park". Et bien "Ken Park" est l'un des plus mauvais mais aussi l'un de ceux qui me laissera le plus de souvenirs.
"Ken Park" est un film à mi-chemin entre "Seul contre tous" (Un film de Gaspard Noé - Histoire d'amour, et d'inceste, sur fond de meurtre raciste - très controversé... Mais que je trouve, pour ma part, génialissime) et "American Pie". "Ken Park" commence par le suicide (Par balle et filmé ! Soyons modernes !) du personnage éponyme... Pour la suite, je me permets de citer Larry Clark : "Kids, mon premier film, parlait du monde secret des enfants, ce monde interdit aux parents. Dans Ken Park, nous pénétrons dans l’intimité de quatre familles et cette fois-ci, nous rencontrons les parents. L’histoire se déroule à Visalia, une petite ville de Californie isolée dans les terres entre Los Angeles et Fresno. Le film met en scène la vie de trois jeunes garçons et d’une adolescente, tous amis d’enfance, et de leurs parents. Leurs vies sont présentées sans fard, pour mettre en évidence la montée de la violence, le sexe, la haine, l’amour et les dérapages émotionnels qui confinent à la folie". Voilà "Ken Park".
"Ken Park" est un film trash, c'est évident... Mais ce n'est pas un film drôle (Comme peut l'être un film de John Waters, réalisateur trashissime... Peut-être le "King of Trash"). Non, "Ken Park" c'est une bonne dose de réalité - Une réalité bien viciée - sur grand écran. "Ken Park" nous parle de mort, de meurtre, de cul, d'inceste et, surtout, de la séparation entre deux mondes qui ne communiquent plus (Mauvais jeu de mots : ils ne communiquent plus mais n'hésitent pas à niquer en commun) : le monde des enfants et celui des parents. C'est ce thème, l'étude de cette séparation, qui sauve "Ken Park" du naufrage, de l'accumulation bête et méchante de clichés sur la réalité adolescente et américaine (Enfin, celle des jeunes skaters)... Il y a dans le film plusieurs scènes fortes. J'en retiendrai deux : - La première, pitoyable, nous montre un adolescent qui se masturbe sur fond de tennis féminin (La jolie Anna Kournikova, les cris qu'elle pousse... A la limite de l'orgasme), une ceinture de peignoir bleue autour du cou (La strangulation renforce la jouissance. Vous n'êtes pas convaincu ? Regardez "L'Empire des Sens" ou mieux, essayez... Attention ! C'est une pratique dangereuse !). Aucun détail n'est épargné. La masturbation est montré de "A (un sexe au repos)" à "Z (L'éjaculation). - La seconde, presque insoutenable, est un inceste (Une tentative d'inceste) entre un père alcoolique et son fils. A voir... Absolument.
En sortant de la séance, je me suis posé la question suivante : "Pourquoi ce film n'est-il pas classé X ?". "Baise-moi" de Virginie Despentes et Coralie Trin Thi l'a bien été... Et j'ai trouvé "Ken Park" plus dur, plus offensif (Moins inoffensif), plus intelligent aussi... Moins amateur que "Baise-moi".
Bref, "Ken Park", comme la plupart des films de Larry Clark, c'est un truc moche, tout cabossé, lumineux et noir, où l'on s'ennuie parfois, mais qui, en fin de compte, fait réfléchir et n'en a pas fini de tourner dans un coin de mon (Votre) petit cerveau. "Ken Park" : à voir si l'on est sensible au geste adolescent, à cette grâce un peu gauche qui n'appartient qu'à eux (Je ne parle pas de pédophilie) ; à voir si l'on veut s'injecter une bonne dose de malheurs finalement... Assez quotidiens ; attendre le DVD sinon ; revoir "Kids" en attendant.
C'est aujourd'hui dimanche. Tiens... Ma jolie maman... Non ! Je ne t'ai pas offert de roses blanches (Même si Flo les aime tant). Ce dimanche fut une bonne journée ! Tout à mal commencé... J'ai reçu deux e-mails limite injurieux de Czech Republic (La grande Tchéquie !). Cela m'a mis de fort méchante humeur... J'ai ensuite beaucoup trop peiné pour trouver deux places, tarif raisonnable, pour "La vie sexuelle de Catherine M", pièce de théâtre, jouée au Théâtre Fontaine à 22h15, dont je vous ai déjà fait les louanges et que je retourne voir (C'est vous dire si j'ai aimé) jeudi soir. Mes amis échangistes (Oui je parle de toi, chère lectrice, et de toi, cher lecteur...) sont les bienvenus.
Puis sport (J'adore). Un peu de sueur... Une bonne douche. Un morceau de gruyère vite avalé... Une bière (Histoire d'opacifier mes idées). Direction la Librairie Radford.
Librairie Radford. 16h00. Karin Bernfeld, écrivain(e) divin(e), est en dédicace aux cotés d'André Glucksman et de Joann Sfar. La librairie est bondée. La plupart des gens sont venus voir Sfar (Mais pourquoi ? Même si ses personnages sont attachants, j'ai toujours trouvé ses scénarios "un peu faibles"), trois pelés, dont votre serviteur, sont là pour Karin et Glucksman ne semble intéresser personne (Ce qui m'étonne beaucoup...). Karin est touchante. Debout, derrière son "stand", je la vois croiser ses mains, les décroiser, les écraser tout en parlant à une vieille dame (Qui repartira avec son dernier livre "Les portes de l'espérance" ! Allelujah ! Un nouvel exemplaire vendu... A noter : Karin, pas cupide pour deux sous, lui déconseillera d'acheter "Alice au pays des femelles"... Comme quoi, n'en déplaise à Paul-Loup Sulitzer et consorts, les auteurs ne sont pas tous de vils commerçants). C'est à moi : "Bonjour Karin ! J'suis passé... Blah... Blah... Blah...". Je vous passe la discussion (Qui ne regarde que moi*). J'en arrive à la dédicace. Je ne suis pas un mordu de la dédicace sauf si celle-ci est personnelle. Karin n'est pas mon amie. C'est une relation... Une relation que j'aimerais d'ailleurs croiser beaucoup plus fréquemment (A bon entendeur !) parce que c'est, à priori, "quelqu'un de bien". Bref, dans une attitude "macho-je m'en foutiste-con" et surtout timide, je fais celui qui ne veut pas de dédicace... Pour en demander une trente secondes après (Et oui ! J'avais amené mon exemplaire de "Les portes de l'espérance"... P'tain ! Lisez ce bouquin !). Karin me fait cette dédicace, je ne la lis pas tout de suite (Même si je crois (?) que cela lui aurait fait plaisir) me réservant ce plaisir pour plus tard.
Plus tard (Justement). Me voici sorti du Marais juif (Noir de monde) et à la recherche d'un rade (Un zinc, un troquet, un bistro...) dans le Marais gay. Je le trouve. C'est un bar tabac tenu par un asiatique... Pas très loin de la Rue des Archives. Deux euros le p'tit crème, une dame, la cinquantaine et catholique, parle de son fils musulman à un vieux beau, petite moustache et petit cigare, qui lui paye un jus d'orange (Patron ! C'est pour moi), deux étudiants travaillent leurs cours d'anglais. Je bois mon café en écrivant quelques mots et en pensant à Karin. Bien évidemment, je lis la dédicace (Merci beaucoup Karin chère petite "juive-jambon-purée" pour cette dédicace) et me dis "Offrons-nous une journée Karin Bernfeld ! Let's go ! Je vais aller voir "Goodbye Lenin" au cinéma !). Chose dite. Chose faite. Je sors du café (Sous la pluie), m'arrête dans une boulangerie et mange quelque chose en pensant à Karin (C'est elle qui me l'a demandé... Ndla : j'espère, Karin, que le Marias gay te sied autant que le Marais juif où je ne me suis pas arrêté pour cause de surpopulation), fonce vers le cinéma et là, enfer et damnation, la séance est complète ! Grrrrr ! Je me replis sur Ken Park, le dernier Larry Clark (Chronique dès demain, c'est promis). Film moyen mais parfois touchant... Pas de "vraies" émotions sur le moment mais, quelques heures plus tard, un joli souvenir.
20h00. Fin du film. Je passe par La Guilde des Jeux (Magasin revendeur de cartes de jeux... Ma drogue : LotR) et là... Bingo ! Je choppe la carte après laquelle je cours depuis trois semaines... Que du bonheur ! Il est temps de rentrer chez moi et de retrouver ma douce amante très studieuse (I love U Dear).
21h00. Chez moi. Je consulte ma "boîte aux e-mails". Surprise... L'auteur des deux mails injurieux du matin me fait ses plates excuses... Je suis aux anges !
C'est aujourd'hui dimanche, il est maintenant fort tard... Je vais, non pas t'offrir des roses blanches (Même si Flo les aime tant), mais me sustenter (Pancakes au menu). Pour une fois que je raconte ma vie... Laissez-moi vous dire que ce fut un très beau dimanche... Et pourtant, moi, je hais les dimanches !
* : comme quoi je me contredis souvent... Ce journal n'est pas tout à fait un journal intime... Je n'y livre rien d'indiscret ! Na !
